C'est la minute Stephen King du jour. D'après Variety, c'est le réalisateur Tod “Kip” Williams qui sera en charge d'adapter pour le grand écran le roman Cellulaire (Cell en VO) du maître de l'horreur. En 2004 le réalisateur new yorkais s'était déjà attaqué à une autre grande star de la plume, John Irving, dans son film Lignes de Vie avec Kim Basinger, Jeff Bridges ou encore Elle Fanning. Même si le cinéaste est surtout connu pour Paranormal Activity 2 (2010), qui sonne désormais comme un échauffement horrifique avant de s'attaquer au roman du King. Dans la future adaptation de Cellulaire, Tod Williams dirigera le duo d'acteurs John Cusack et Samuel L. Jackson. Ça tombe bien, les deux stars avaient déjà fait équipe pour le thriller Chambre 1408 de Mikael Håfström (Le Rite), autre adaptation de l'une des pépites de l'écrivain du Maine. Si Chambre 1408 constituait une nouvelle dans le recueil Tout est fatal, Cellulaire représente un bien plus gros morceau. Le roman, placé à la huitième place des meilleures ventes de romans aux États-Unis en 2006, est terriblement moderne de par son sujet : les téléphones portables. Sur le papier, ces derniers transforment leurs utilisateurs en êtres sanguinaires, aussi appelés les phonistes. Les victimes se déplacent en groupes, ressemblent fortement à des zombies, et n'ont qu'un seul but : assouvir leur soif de chair fraîche. Le lecteur suit le parcours du surviror Clay, un père divorcé prêt à tout pour rejoindre son fils tout en éliminant par-ci par-là quelques phonistes avec l'aide d'une poignée d'autres survivants. En cours de route, la petite équipe se creusera les méninges pour résoudre ce mystérieux problème de télécommunication. John Cusack a signé pour incarner Clay, tandis que Samuel L. Jackson prêtera ses traits au personnage de Tom McCourt, un autre survivant qui s'est échappé de Boston avec le protagoniste. Adam Alleca (scénariste sur La dernière maison sur la gauche) écrira le scénario de l’adaptation. Le tournage est annoncé pour janvier. Voir aussi : David Cronenberg : « Stanley Kubrick n'a jamais rien compris au cinéma d'horreur »
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