Sombres confidences que celles livrées par Robbie Williams à nos confrères du Parisien. A l'occasion de la sortie aujourd'hui de son nouvel album "Reality killed the video star", le chanteur revient sur ses années de dépendance à la drogue et d'échec professionnel.Il a commencé à boire à 16 ans, et n'a eu de cesse de se droguer depuis: Robbie Williams a frôlé la mort plus d'une fois. Abus de médicaments (jusqu'à 20 anti-douleurs par soir) "à en faire s'arrêter un coeur", Robbie Williams l'a échappé belle. Pourtant, ce n'était pas chose facile, puisqu'il l'admet lui-même: "tant que vous n'y mettez pas un stop, vous vous tuez. A un moment, j'étais tellement pris par mon addiction que ça m'était égal de vivre ou de mourir"...Et sa carrière musicale en a pris un coup. En 2006, son album Rudebox se traduit par un échec, et le chanteur sombre un peu plus encore dans l'alcoolisme et la drogue, au point de suivre une cure de désintoxication dans l'Arizona en 2007. Plus vraiment en phase avec la réalité, l'artiste avait "développé un stress pendant ses concerts", admettant (pour faire écho au titre de son dernier album), que "sa réalité a tué la star qu'il était"... Heureusement, ses fans le soutenaient encore. "Ca m'a rassuré alors que je pensais être fini. J'avais perdu confiance en moi", avoue-t-il.Ce qui l'a sauvé? Ses fans, son staff qui l'a secoué, mais surtout l'amour. Celui d'Ayda Field, avec laquelle il est depuis 3 ans, et qui n'a eu de cesse de l'encourager et le rassurer. "Elle m'a aidé à prendre soin de moi, à arrêter la cocaïne", confie-t-il.Aujourd'hui, Robbie n'a pas bu un verre depuis des années, et se livre corps et âme à la musique, preuve en est la sortie de son nouvel opus, et ses projets de reformation du groupe pop Take That, dont il s'était séparé en 1995.Robbie revient de loin, mais a su réagir à temps. Fini le temps des excès, aujourd'hui, sa femme et sa musique sont ses seules ivresses...
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