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Incarnée par Meryl Streep - nommée pour la 18e fois aux Oscars -magistrale en perverse narcissique, cette mère que tous craignent ne se prive pas de taper là où ça fait mal: “Vous allez divorcer? Il en a trouvé une plus jeune?” balance-t-elle, au beau milieu du repas, à sa fille Barbara alias Julia Roberts. Cette dernière dans le rôle de cette divorcée, vêtements informes et cheveux blancs apparents, montre qu’elle n’a plus rien de la petite fiancée de l’Amérique. A noter: la scène du repas est un modèle du genre. A mi-chemin entre Festen et le Parrain: 19 pages de scénario, 9 acteurs autour de la table, et une tension de chaque instant. Tous ces proches pourtant si prompts à se détester n’échappent pas à l’explosion. C’est édifiant.
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Un superbe documentaire,tout est dans titre. Filmé par Kamtchatka du bout du monde, on suit le parcours avec la naissance, l'éducation, les amours et la lutte pour la survie de ces animaux. De sublimes images bénéficient d'une jolie 3D. Tout ceci est narré par Marion Cottilard.
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Les images sont extraordinaires et inédites. Une véritable émotion.
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Terre des Ours propulse la 3D en haut de la liste des must have pour le documentaire animalier.
Les paysages époustouflants du Kamtchatka et le respect évident de la production pour la nature ne gâchent rien à l’affaire ! -
Adapté d’une pièce de Tracy Letts (par l’auteur lui-même), le film offre un texte un peu lourd, un rythme parfois un peu lent. Si l’on est amateur de grandes tambouilles psychologiques, on est servi. Mais même si ce n’est pas le cas, on ne repartira pas frustré, car le vrai plaisir vient des acteurs, tous remarquablement accordés dans leurs désaccords. Le couple mère-fille formé par Meryl Streep et Julia Roberts est particulièrement brillant.
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En une heure et vingt-sept minutes et en 3D (une grande première pour ce genre cinématographique), « Terre des ours » nous donne à voir de splendides images, surprenantes et rares, dans lesquelles la peluche préférée des enfants montre sa vraie nature, sa beauté, celle d’un fantastique animal tout simplement. La douce et jolie voix de Marion Cotillard accompagne ce fabuleux documentaire tourné dans des conditions extrêmes, et nous conte cette histoire si lointaine et si proche de nous.
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Tourner avec des ours non dressés. En Sibérie. Et en 3D. Quand le documentariste Guillaume Vincent se lance dans un projet, il n'y va pas de main morte. Sa « Terre des ours », est en toute simplicité une première mondiale. Et, cocorico, elle bat pavillon tricolore.
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Ce « premier documentaire animalier en 3D relief » mise à fond sur le caractère exceptionnel de sa conception. À raison. Tourné dans des conditions héroïques, à l’extrémité orientale de la Sibérie, Terre des ours nous plonge dans le quotidien des grands ours bruns, de leur sortie d’hibernation au festin de saumons censé les engraisser suffisamment pour endurer un nouvel hiver « au chaud ». L’abondance de scènes inédites et spectaculaires masque l’artificialité du récit, qui relie maladroitement les destins croisés d’un jeune adulte et d’une mère avec ses deux oursons.
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Images superbes aux confins du monde : c'est bien le moins pour ce documentaire à gros budget, tourné en 3D, sur les ours bruns du Kamtchatka. Marion Cotillard en voix off, musique un rien pompière et moult scènes de pêche aux saumons, le tout donnant un honnête blockbuster animalier.
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Une histoire insolite au coeur d’un documentaire animalier qui respecte les canons du genre sans chercher à les sublimer.
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De la part du brillant scénariste Tracy Letts ("Bug", "Killer Joe"), on attendait bien mieux que cette chronique familiale étouffante, hystéro et logorrhéique, semblant appartenir à un temps révolu. Niveau casting, rien à sauver, n'est Julia Roberts qui, loin du surjeu théâtral de Meryl Streep, apporte une sobriété plus que necessaire.
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Très prisés des téléspectateurs sur petit écran (le succès récent de La France , plus beau pays du monde en témoigne), les documentaires animaliers sont, au cinéma, des exercices risqués qui n'ont pas toujours trouvé leur public. D'une inspiration totalement différente de Félins ou encore d'Amazonia, Terre des Ours propose des images à couper le souffle qui raviront les plus jeunes mais aussi les plus grands.
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Ce documentaire en 3D raconte le quotidien de ces mammifères. La proximité est saisissante lorsque la caméra s’aventure dans les tanières. Malgré des images magnifiques, le récit devient répétitif en s’attardant un peu trop sur leur principale activité : la pêche au saumon.
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Premier documentaire animalier tourné en 3D, ce film qui a dû coûter un argent fou laisse perplexe. Est-ce une fable sur l'ennui du monde moderne et son esprit de compétition ? Le film aurait sans doute gagné à montrer les interactions avec le reste de la faune.
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L’utilisation de la 3D se révèle, elle, un peu décevante. Malgré le soutien logistique des équipes de James Cameron, elle se contente de donner de la profondeur à l’image, mais sans convaincre totalement. Et le commentaire, soigneusement a-r-t-i-c-u-l-é par Marion Cotillard est parfois redondant. Deux tout petits bémols, au milieu des innombrables raisons d’aller voir ce magnifique documentaire.
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Ce voyage grandiose au cœur du Kamtchatka souffre d’une voix off parfois grandiloquente.
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Des paysages somptueux filmés en 3D (...) Mais ce décor grandiose est filmé à vide, bien souvent.
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Ces discours restent au demeurant l'une des failles les plus fréquentes des documentaires animaliers, et le texte de Terre des ours, auquel la voix à peine cassée de Marion Cotillard épargne les trémolos maternisants de rigueur, est plutôt mieux écrit qu'un autre. Mais il reste de trop, comme les violons héroïsants sur ces scènes de pêches splendides qui se suffiraient tout à fait à elles-mêmes. En le classant « Réserve naturelle de la biosphère », l'Unesco a permis de laisser la terre des ours aux ours. A nous, observateurs heureux, de leur laisser le beau mystère de leur histoire.
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Certes les images du film sont somptueuses, mais il est difficile de meubler quatre-vingt-sept minutes par une simili-aventure de survie. Presque pas d'enjeux, donc dans cette contemplation didactique et passive de la nature, faute d'un parti pris solide qui aurait donné un peu de sens à ce beau livre d'images.
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Ces colosses attachants sont au cœur de ce documentaire animalier en 3D qui donne la sensation d’être parachuté parmi eux, au cœur d’une nature éblouissante de beauté. Mais la prouesse technique ne suffit pas et le commentaire académique, comme la construction convenue, ont tôt fait de plomber l'immersion.
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Une famille se réunit autour de la mère (cancéreuse et égotiste) après le du suicide du père... Mauvaise pièce (du sous-Tennessee Williams). Un réalisateur fadasse. Et des comédiens en roue libre : même Meryl Streep est épouvantable.
Terre des Ours (Documentaire)