Première
par Christophe Narbonne
Dès le prologue, où le potentiel de la 3D est parfaitement exploité, on sent bien que l’affaire est dans le sac : l’esprit cartoon de l’histoire, le design sympathiquement rond des personnages et l’animation fluide accrochent d’emblée. Quant au personnage de Gru, un vrai-faux méchant comme on n’en fait plus, il suscite une sympathie grandissante en raison de son goût pour les gadgets insensés et, surtout, grâce aux bien-nommés Minions qui l’entourent, cette horde de sous-fifres jaunes et gaffeurs avec leur voix et leur charabia rigolos. Côté scénario, Moi moche et méchant se présente comme une très jolie
fable initiatique sur la paternité qui voit Gru et les orphelines ouvrir progressivement leur coeur. De comique (voir leur association forcée pour pénétrer l’antre
imprenable de l’impossible Vector), leur relation devient de plus en plus attendrissante, pour atteindre son acmé dans une scène d’anthologie digne des meilleurs Disney où l’émotion vous étreint sans prévenir. En la voyant, on se dit que, définitivement, Pixar, Sony, 20th Century Fox et DreamWorks ont
un sacré nouveau concurrent sur les bras.
Première
par Christophe Narbonne
Dès le prologue, où le potentiel de la 3D est parfaitement exploité, on sent bien que l’affaire est dans le sac : l’esprit cartoon de l’histoire, le design sympathiquement rond des personnages et l’animation fluide accrochent d’emblée. Quant au personnage de Gru, un vrai-faux méchant comme on n’en fait plus, il suscite une sympathie grandissante en raison de son goût pour les gadgets insensés et, surtout, grâce aux bien-nommés Minions qui l’entourent, cette horde de sous-fifres jaunes et gaffeurs avec leur voix et leur charabia rigolos. Côté scénario, Moi moche et méchant se présente comme une très jolie
fable initiatique sur la paternité qui voit Gru et les orphelines ouvrir progressivement leur coeur. De comique (voir leur association forcée pour pénétrer l’antre
imprenable de l’impossible Vector), leur relation devient de plus en plus attendrissante, pour atteindre son acmé dans une scène d’anthologie digne des meilleurs Disney où l’émotion vous étreint sans prévenir. En la voyant, on se dit que, définitivement, Pixar, Sony, 20th Century Fox et DreamWorks ont
un sacré nouveau concurrent sur les bras.