Toutes les critiques de Möbius

Les critiques de Première

  1. Première
    par Mathieu Carratier

    Dix-neuf ans que l’on attendait le retour d’Éric Rochant au thriller international. Deux décennies au cours desquelles le réalisateur des Patriotes a brouillé les pistes et exploré une multitude de genres avec plus ou moins de succès, sans jamais atteindre la barre qu’il avait placée très haute avec ce fi lm d’espionnage qui, encore aujourd’hui, reste à la fois une référence et une anomalie dans un cinéma français qui n’a jamais trop su comment s’aventurer sur ce terrain (Espions, de Nicolas Saada, fait figure de rare exception). L’annonce du retour aux affaires de Rochant suscitait donc des espoirs qui risquaient de peser lourd sur le résultat. Bonne nouvelle : Möbius a les épaules pour supporter l’attente. Du scénario, sinueux et sous tension permanente, à la mise en scène aiguisée de Rochant, le film remplit haut la main son cahier des charges, déployant en moins de deux heures (un exploit ces temps-ci) une intrigue aussi dense qu’implacable. Mais c’est au final lorsqu’il s’en écarte qu’il devient réellement passionnant. Dans ces moments d’intimité où la caméra s’approche au plus près de Cécile de France et de Jean Dujardin pour, littéralement, regarder leurs corps tomber amoureux – la sensualité qui s’en dégage est hors du commun. Loin du thriller mental que promettait son teaser, Möbius est d’abord une oeuvre charnelle. Un film d’espionnage qui transpire, saigne et vous laisse la gorge serrée quand arrive le générique de fin.

Les critiques de la Presse

  1. Version Femina
    par Anne Michelet

    Avec un suspense digne des maîtres du genre, un scénario remarquablement écrit et construit, et une caméraamoureuse des deux héros, Eric Rochant mène le spectateur par le bout du nez. Jean Dujardin et Cécile de France, magnifiés, apparaissent comme vous ne les avez jamais vus dans ce thriller de haut vol. Haute tension garantie avec ces deux artistes flamboyants.

  2. Le Figaro
    par Olivier Delcroix

    Le film de Rochant passe son temps à jouer sur les regards. Tout le monde observe tout le monde. (...) Le suspense est haletant. La réalisation magistrale. Chapeau bas Monsieur Rochant!

  3. Ecran Large
    par Laurent Pécha

    Le Rochant des Patriotes est (presque) de retour dans cet ambitieux mix entre film d’espionnage et film d’amour sous influence d’un certain Hitchcock. Tout le casting est impressionnant.

  4. Elle
    par Florence Ben Sadoun

    De ce bon film d'espionnage français, où on parle plus souvent russe et anglais et où bons et méchants ne sont pas clairement identifi és dans la première demi-heure, ce qui reste en mémoire, longtemps après, ce sont les scènes d’amour

  5. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Eric Rochant renoue brillamment avec le film d'espionnage sur fond d'histoire d'amour. (..) Un scénario de haute voltige (..) un film sensuel et envoûtant qui réclame du spectateur une attention soutenue.

  6. Public
    par La rédaction de Public

    Möbius est un thriller sensuel, hybride réussi entre espionnage et histoire d’amour. Multipliant les fausses pistes, le film nous entraîne d’abord dans l’univers de la finance internationale, au milieu des traders et de Russes interlopes, occupés à blanchir l’argent de la pègre. Puis soudain, sur le canapé d’une boîte de nuit monégasque, il glisse insensiblement vers autre chose… Grâce à son duo d’acteurs dirigés au millimètre et au soupir, Möbius négocie son virage trouble et love le spectateur dans de beaux draps.

  7. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Une partition sensible et sophistiquée, avec faux-semblants, scènes intimes et violence en embuscade pour deux interprètes en mode majeur, Jean Dujardin et Cécile de France. À ce jeu dangereux, ils excellent... et nous chavirent.

  8. Télé loisirs
    par Gwénola Trouillard

    On fonce voir ce thriller vénéneux et charnel, postulat sur le désir et les faux-semblants où les marché financiers redessinent la carte géopolitique du monde. Tout en regrettant que la bouleversante confrontation entre les amants maudits ne soit pas la dernière scènes du film.

  9. Toutlecine.com
    par Anne-Laure Thirion

    Eric Rochant parvient à nous immerger totalement dans cette histoire en créant le climat adéquat entre suspens, passion et action. Le réalisateur réussit avec succès à mélanger tous les ingrédients qui font de mobïus un bon thriller. Nous spectateurs, on se régale et on voudrait que le film dure plus longtemps !

  10. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Eric Rochant, signe un suspense mordant dans la lignée de ses "Patriotes", (...) Jean Dujardin est éblouissant dans cette histoire sensuelle et brillamment mise en scène.

  11. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    Une histoire d’amour et d’agents doubles qui roucoulent, savoureusement alambiquée, et magistralement filmée par Éric Rochant (1994), le réalisateur des Patriotes qu’on a plaisir à retrouver au cinéma. Reste tout de même quelques dialogues un peu simplistes, heureusement oubliés grâce au charme fou de Cécile de France et à la prestance de Jean Dujardin.

  12. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Désabusée, la passion entre âmes soeurs nous embrase et l’on ressort totalement transporté par cette expérience de cinéma volontairement à contre-courant. Dujardin a fait un choix risqué. Que son retour triomphe ou fasse un flop à l’échec planétaire, il aura fait-là un choix remarquable d’intelligence et de subtilité. L’apanage des très grands acteurs.

  13. La Croix
    par Corinne Renou-Nativel

    Avec ce thriller sensuel sur fond d’espionnage et de haute finance, où Jean Dujardin et Cécile de France excellent, Éric Rochant réussit son retour au cinéma.

  14. Le JDD
    par Danielle Attali

    Pour son grand retour au cinéma, Éric Rochant rempile avec un thriller charnel et sombre qui réactive les tensions Est-Ouest. Dans la grande tradition du film d’espionnage, entre suspense et romance, Möbius avance dans les eaux troubles d’une mécanique conspirationniste. Rochant, lui, retrouve un savoir-faire qu’il maîtrise. Pourtant, si Jean Dujardin et Cécile de France sont tout à fait crédibles, la complexité, voire l’opacité, du scénario peut perdre le spectateur.

  15. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    En mission décisive à Monaco, un agent du FSB s'éprend follement de la belle financière qu'il doit manipuler. Si le retour d'E. Rochant à ses premières amours n'est pas totalement convaincant, il recèle néanmoins assez de qualités pour susciter l'intérêt.

  16. Metro
    par Marilyne Letertre

    Naviguant habillement entre les genre, Eric Rochan signe un thriller d'espionnage bien ficelé doublé d'une vibrante et sensuelle histoire d'amour. Synergique et passionnée.

  17. Voici
    par Ariane Valadié

    Eric Rochant filme encore avec intelligence et élégance l'art délicat de la manipulation. Même si la trame de ce thriller est au final trop danse, voire confuse. C'est de l'amour qui tue dont il s'agit, plus charnel que cérébral.

  18. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Möbius met les codes complexe du genre au service d'une passion amoureuse, incarnée margistralement par Cécile de France et Jean Dujardin.

  19. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Eric Rochant a voulu tourner une histoire d'amour sur fond d'espionnage à la manière de Hitchcock dans "Les Enchaînés". Mais il n'atteint pas l'intensité sentimental d'"Espion" de Nicolas Saada.

  20. Evene
    par Etienne Sorin

    Mais si Rochant est mégalo, il est surtout romantique : le cœur de l’intrigue de Möbius (pas si nébuleuse que ça) est justement le cœur, qui a ses raisons comme chacun sait. Le couple Dujardin-Cécile de France qui prend corps sous nos yeux n’est pas sans rappeler celui formé par Cotillard et Schoenaerts dans « De rouille et d’os ». Un couple n’est pas la simple addition de deux corps, de deux cœurs. C’est un « monstre » puissant, vulnérable, tel qu’il apparaît dans la dernière séquence, une étreinte des amants qui serre le cœur des spectateurs.

  21. Pariscope
    par Arno Gaillard

    Ce thriller soigné d'Eric Rochant convainc malgré quelques petites maladresses de mise en scène et captive par son ton grave et sombre.

  22. StudioCiné Live
    par Fabrice Leclerc

    Jean Dujardin se laisse posséder et malmener par Cécile de France dans un exercice périlleux de désir et de faux-semblant. Elle est la grande surprise de Möbius, car elle porte littéralement le film sur ses épaules. Et puis, surtout, plus le film avance, plus on se délecte de ces retrouvailles avec le cinéma d'Éric Rochant, racé et élégant, précis et kaléidoscopique. (...) Alors, oui, on pourra regretter qu'un montage forcément éliminatoire gomme parfois à l'excès la genèse d'une histoire d'amour sur laquelle repose pourtant la dramaturgie du film. Mais Möbiusn'en demeure pas moins un film passionnant, vénéneux et ténébreux.

  23. Télérama
    par Pierre Murat

    Elle est une trader sans scrupules, lui, un agent russe. Pour leur malheur, ils tombent amoureux... Exercice de style dans lequel Eric Rochant prouve son goût pour le romanesque et son habileté technique (la très « hitchcockienne » scène d'ascenseur...)

  24. Les Inrocks
    par Serge Kaganski

    Möbius ressemble à un film d’espionnage lambda des années 70, correctement fabriqué mais sans personnalité.

  25. Libération
    par Didier Péron

    Le film paraît le résultat artificiel d’une série de compromis entre des gens qui voient grands, mais doivent sans cesse faire le compte de toutes les limites qui s’imposent à eux.

  26. Les Cahiers du cinéma
    par Joachim Lepastier

    Ce come-back en forme de thriller financier mondialisé peine à convaincre. On ne peut pas faire à Rochant le procès du manque d'ambition, mais celle-ci semble affichée sur le CV d'un jeune diplômé. (...) Triste et embarrassant spectacle que ce film amidonné qui bouge beaucoup mais sans souplesse, condamné à filmer sa propre armature de scénario sans parvenir à l'incarner.

  27. Oops
    par Arnaud Casanova

    On s'ennuie ferme devant ce pseudo thriller excessivement bavard, inutilement compliqué, aux scènes d'amour qui frôlent souvent le grotesque.

  28. Critikat.com
    par Louis Blanchot

    Les Patriotes était une bombe qui n’avait pas explosé ; Möbius est un pétard qui tonitrue dans le vide. Il est vraiment triste de voir Rochant en être arrivé là.