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Hannah est chanteuse, son mari pianiste et leur fils violoniste. En famille, ils dirigent une chorale dédiée aux musiques liturgiques juives françaises de la fin du XIXe siècle. Tourné à Montréal, ce film mélange les langues et les voix, les accents et les mélodies, il donne à voir et à entendre la passion pour une musique oubliée et vouée à disparaître si personne ne s’en empare. Sous une apparence factuelle (trouver des subventions, répéter, exhumer une partition...), Mobile Étoile se développe comme un aria, prend de l’ampleur au fil de la projection. Filmé en plans-séquences et en cadres larges, l’environnement urbain moderne est l’écrin idéal de ces êtres si vivants et obstinés.
Toutes les critiques de Mobile Etoile
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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C’est donc une histoire musicale à double titre que le film raconte : la rencontre étonnante, contrastée et harmonieuse, de deux accents, et celle de la passion pour la musique qui est le dénominateur commun à tous les personnages qu’on y croisera.
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Remplacez le chant par le cinéma, les répétitions par un tournage et on comprend que le film agite habilement des questions insolubles et passionnantes sur le processus créatif, la posture de l'artiste et son rapport au public.
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Malgré ses nombreuses qualités, Mobile étoile est une œuvre un peu étriquée à laquelle il manque une étincelle de vie, voire un grain de folie, pour décoller.
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Mais, s’il est habité, il manque parfois d’air et de fantaisie. Ce n’est pas une vision du monde mais un aperçu sur un monde clos.
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En dépit des efforts de Géraldine Pailhas, le film se traîne sur près de deux heures, toutes les scènes sont inutilement étirées, les enjeux n’apparaissent pas.
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Malheureusement, une mise en route interminable empêche d'apprécier le travail tout en subtilité de Nadjari, notamment sa capacité à faire des morceaux de musique des personnages à part entière.