Toutes les critiques de Mobile Etoile

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    Hannah est chanteuse, son mari pianiste et leur fils violoniste. En famille, ils dirigent une chorale dédiée aux musiques liturgiques juives françaises de la fin du XIXe  siècle. Tourné à Montréal, ce film mélange les langues et les voix, les accents et les mélodies, il donne à voir et à entendre la passion pour une musique oubliée et vouée à disparaître si personne ne s’en empare. Sous une apparence factuelle (trouver des subventions, répéter, exhumer une partition...), Mobile Étoile se développe comme un aria, prend de l’ampleur au fil de la projection. Filmé en plans-séquences et en cadres larges, l’environnement urbain moderne est l’écrin idéal de ces êtres si vivants et obstinés. 

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par Noémie Luciani

    C’est donc une histoire musicale à double titre que le film raconte : la rencontre étonnante, contrastée et harmonieuse, de deux accents, et celle de la passion pour la musique qui est le dénominateur commun à tous les personnages qu’on y croisera.
     

  2. Télérama
    par Aurélien Ferenczi

    Remplacez le chant par le cinéma, les répétitions par un tournage et on comprend que le film agite habilement des questions insolubles et passionnantes sur le processus créatif, la posture de l'artiste et son rapport au public. 

  3. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Malgré ses nombreuses qualités, Mobile étoile est une œuvre un peu étriquée à laquelle il manque une étincelle de vie, voire un grain de folie, pour décoller.

  4. L'Humanité
    par Vincent Ostria

    Mais, s’il est habité, il manque parfois d’air et de fantaisie. Ce n’est pas une vision du monde mais un aperçu sur un monde clos.

  5. Nouvel Obs
    par Pascal Mérigeau

    En dépit des efforts de Géraldine Pailhas, le film se traîne sur près de deux heures, toutes les scènes sont inutilement étirées, les enjeux n’apparaissent pas.

  6. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Malheureusement, une mise en route interminable empêche d'apprécier le travail tout en subtilité de Nadjari, notamment sa capacité à faire des morceaux de musique des personnages à part entière.