Première
par Sylvestre Picard
Une psy en reconstruction dans un village perdu d’Auvergne, est confrontée à un patient hanté par des visions démoniaques. On ne va pas y aller par quatre chemins, Mastemah est franchement raté. Shooté comme un EuropaCorp du début du siècle, le film accumule une horreur causée par de gros bruits entre chaque coupure de plan, ou par l’héroïne qui crie en se réveillant de cauchemar, ou par des jump scares causés par des chiens et des compteurs électriques taquins... Un véritable bingo, parsemé de répliques absurdes (florilège : « les hommes, tu les uses aussi vite que tes batteries ? », « comme quoi la dépression a des côtés positifs », « je vous parle de quatre personnes massacrées au fusil de chasse, qu'est-ce que ma thèse vient faire là-dedans ? »). On mérite mieux, non ? Par exemple Ogre ?