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L’une des grandes réussites de Gianni est d’être resté fidèle à l’esprit de Camus. Il signe une mise en scène tendue, d’une sobriété magnifique.
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Cette adaptation du roman inachevé d’Albert Camus est filmée de façon un peu trop classique, mais est empli de nostalgie et d’une belle réflexion sur ce qui est semé en nous et nous fait grandir.
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Gianni Amelio et ses interprètes semblent avoir retrouvé des portraits oubliés, et leur rendre, avec une vie révolue, leur charge d'humanité.
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Filmé avec une sensibilité toute méditerranéenne, ces allés-retours entre intellectuel reconnu et le premier Camus, entre le monde des lettres et la mère qui en ignore tout (...) illustrent aussi le poignant déchirement qui habita les dernières années du Prix Nobel.
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Cette adaptation du dernier roman de Camus nous replonge dans une période difficile de l’histoire algérienne. Si le point de vue est pertinent, le film n’est pas exempt de défauts.
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Gianno Amelio signe une adaptation réussie et touchante du roman inachevé d’Albert Camus. L’exercice était ardu, mais les acteurs, d’une justesse impeccable, l’intelligence du scénario et la qualité des dialogues restituent toute la complexité du drame algérien, sans pathos ni bons sentiments. Un bel hommage à Albert Camus.
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Recourant à tous les artifices du genre (reconstitution appliquée, acteurs vieillis grâce à des postiches), il repasse ainsi par toutes les stations de la vie de Camus dans un livre d’images conventionnel et un peu vain.
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Conforme au texte et au parcours de l’écrivain incompris à cette période de sa vie, rejeté par les deux camps, le long-métrage de Gianni Amelio souffre d’une réalisation par trop appliquée, comme paralysée par le respect dû à son sujet.
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Une adaptation compassée du roman inachevé d'Albert Camus, qui va et vient entre les souvenirs d'enfance de l'écrivain (incarné à cette période par Nino Jouglet) et l'Algérie en guerre de 1957.
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Adaptation du roman inachevé où Camus se mettait en scène, retrouvant Alger et sa mère en 1957 et plongeant dans ses souvenirs d'enfance. Récit initiatique classique et réflexion sur un destin se mêlent, pas toujours aisément, dans cette reconstitution d'un univers en tout cas très attachant.
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Amelio adapte le dernier roman de Camus, inachevé, en inventant des personnages et insérant des épisodes de la vie de l'écrivain. Le résultat est compassé et scolaire. Mais les acteurs sont excellents.
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Malgré l’implication évidente de Gamblin, le film peine à porter à l’écran le roman inachevé et autobiographique d’Albert Camus. On a du mal à s’impliquer et on ne voit pas bien où Amelio veut en venir. Assez vain et empesé au final.