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Gerboise bleue - à l'instar du documentaire d'Agnès Fouilleux consacré à la politique française dans les Comores sorti le 4 février (Un aller simple pour Maoré) - constitue une nouvelle pierre dans le jardin politique à la française.
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Entre ceux qui ont été aveuglés par le « flash », ceux dont les poumons ont brûlé, ce soldat carrément énucléé ou ces deux enfants malformés, les preuves sont accablantes mais les plaintes contre l'Etat français n'ont jamais abouti. Ce documentaire courageux milite pour la prise en charge des victimes de cette guerre froide. Reste à espérer un « effet Indigènes ».