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Comme dans Mariages !, Guignabodet abuse des aphorismes chocs et des dialogues un peu épais. Ces facilités mises à part, et malgré une mise en scène trop sage bien que nerveuse, Divorces a tendance à surnager dans le domaine formaté de la comédie familiale.
Toutes les critiques de Divorces
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Si certains tics de société sont parfois épinglés avec justesse, on n'échappe cependant pas à la caricature. Quelques situations cocasses nous font sourire ; d'autres, un peu moins...
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Cette « Guerre des Rose » à la française a pour atouts des dialogues mitraillette, des situations plutôt drôles, et beaucoup de punch. Pascale Arbillot et François-Xavier Demaison forment un couple de divorcés crédibles.
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On en ressort complètement...essoré. Mais avec la certitude que Pascale Arbillot est une grande actrice.
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La grande qualité du film étant qu'en jetant sur le ring deux snipers du divorce, Valérie Guignabodet se livre à une instructive déclinaison de toutes les cas de figure des séparations avec mécontentement mutuel. C'est drôle, cruel, vicieux, impitoyable et, bien sûr, pitoyable.
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(...) Divorces ne dépasse pas le stade de la bonne idée de départ. Son scénario multiplie les personnages secondaires sans consistance et ne creuse jamais vraiment les situations imaginées.
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Certes, la réalisatrice chope deux trois vérités sur les rancoeurs accumulées et les gardes partagées [...] Noyées, hélas, sous un amoncellement de clichés vaudevillesques [...] Slogan professionnel des deux héros : « Vous avez loupé votre mariage, réussissez votre divorce. » Une formule que Valérie Guignabodet n'a pas su appliquer à son film.
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Réfugiée derrière son incapacité à dépasser les poncifs lui servant de regard sur le couple, elle [Valérie Guignabodet] résume son sujet à un bilan trivial et poussif pour nouveaux riches. Le récit se boucle par une pirouette donnant au film l'allure d'une escroquerie.
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Il est cependant dommage que la réalisatrice de Mariages ne choisisse pas son camp entre deux styles pourtant opposé : le drame familial poignant et le burlesque échevelé. Ce mélange des genres, ou de pinceaux, ne peut que dérouter le spectateur qui venait là pour s'amuser.
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A la faveur du temps de film qui passe et de l'habitude au pire, on se détache, on finit par quitter ce qu'on voit pour une somnolente indifférence. Et le film, pris à son propre ennui, nous quitte aussi. Un divorce, donc. Par consentement mutuel.
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Quiproquos graveleux (« Ça fait combien de temps que vous ne l’avez pas ramonée ? » – il s’agit de la cheminée), comédiens en roue libre, happy end consensuel… Quoi d’autre ? Ah, si ! Demaison imite assez bien Karl Lagerfeld.
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[...]C'est un ton difficile à tenir, surtout quand le scénario ne tient pas vraiment debout, à peine illuminé de temps en temps par une observation pertinente. Divorces ne risque pas dégoûter les candidats au mariage ou d'effrayer les couples tentés par la rupture, il risque surtout d'envoyer tout ce joli monde ailleurs qu'au cinéma.
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Quand les scènes ne sont pas paresseuses, elles sont vulgaires. [...] Le spectateur, lui, est en droit d'exiger une prestation compensatoire.