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Après une série malheureuse de semi-réussites et de ratages glorieux, Tsui Hark revient au sommet de sa forme avec ce divertissement aussi brillant que réjouissant. Débarrassé de ses redoutables défauts, le cinéaste ne propose ici que le meilleur : esprit alerte, énergie démente, élégance et richesse visuelle. Dès le début, quelques plans stupéfiants d'un chantier monumental suffisent à installer le décor, amorcer l'intrigue et afficher l'ambition du film. La barre est placée à une hauteur colossale et ne niveau ne baissera jamais.
Toutes les critiques de Détective Dee : le mystère de la flamme fantôme
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un film qui est simultanément une histoire d'amour et un film d'action, un film fantastique et une parabole politique, une œuvre spiritualiste en même temps que solidement ancrée dans le sol, rêveuse et lucide à la fois, animée, toujours, par une générosité sans prix
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Le film est d’une telle flamboyance stylistique qu’il vient confirmer que Tsui Hark, le comparse hongkongais de John Woo, est au sommet de sa forme (…) En déboulant au cinéma, Dee n’a rien perdu de sa vivacité d’esprit, ni de son exceptionnel sens de la déduction.
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Un divertissement ébouriffant.
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Est-ce un poème, un polar, un film de sabre, un songe, tout cela à la fois, on ne sait. Et si c'était de la magie ?
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par Yann Lebecque
Le rythme soutenu, les rebondissement nombreux et la complexité des personnages raviront les amateurs de cinéma HK qui retrouveront ici un Tsui Hark au meilleur de sa forme.
Oui, ce film nous adresse son quota de magie, de sacrifices et de chorégraphies de voutes plantaires. Oui, là où ailleurs les combats se heurtent à la raideur corporelle des acteurs, ici, ils composent avec l’espace. Oui, Detective Dee a quelques virages kitsch. Oui, Tsui Hark est un maître
Après des années d'errance, Tsui Hark revient au serial d'aventures qui en a fait le 'Spielberg chinois'.
Une fantaisie martiale au fort parfum de serial, l'intrigue bondissant d'indices en coups de théâtre au rythme de nombreux combats portant clairement la marque de leur auteur.
Rarement en effet le cinéma contemporain parvient à offrir une telle plénitude de moyens, un tel bouillonnement formel et narratif sans que jamais l’on n’en ressente le poids. (…) La santé retrouvée de Tsui doit être saluée pour ce qu’elle est : une grande nouvelle.
Le film offre une étrange alchimie, mêlant faits historiques et magie extravagante.
La beauté plastique du film alliée à une intrigue délicieusement complexe emmène le spectateur dans un monde où les traîtrises sont monnaie courante. Des combats éblouissants, réglés par Sammo Hung qui fut le collaborateur de Bruce Lee, donnent le «la» pour une œuvre virtuose où les corps défient la gravité et les énigmes offrent une gymnastique bienvenue aux petites cellules grises.
De retour avec un Sherlock Holmes chinois ravivant son amour du serial, Tsui Hark signe avec Detective Dee un film apaisé et maitrisé succédant à des années d'errance. Une page se tourne, mais vers quoi ? Et si cette résurrection était désenchantée ?
Dans la Chine du viie siècle, une série de meurtres mystérieux compromet le sacre de l’impératrice Wu Ze Tian. Celle-ci confie l’enquête au meilleur limier du pays, qui est aussi son ennemi politique le plus farouche… C’est un concentré du cinéma de Tsui Hark que déploie ce récit d’aventures baroques : crépitant d’humour et d’énergie, généreux, virtuose, le film secoue les puces de la fresque médiévale chinoise par sa grâce aérienne et son pouvoir explosif. On peut trouver plus ambitieux dans l’œuvre du maître de Hong Kong, mais on ne pinaillera guère : en terme de plaisir pur, « Detective Dee » se pose en champion.
Ambitieux sur le papier, Detective Dee surprend dans sa manière de déjouer tout ce que l’on aurait pu attendre d’un tel film.(...) Tsui Hark prouve qu’il reste un brillant cinéaste.