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Une adaptation de la pièce contestataire de Brecht portée par l'interprétation solaire et crépusculaire de Fassbinder.
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Une poésie dévastatrice, iconoclaste, jetée à la face du monde par l'incroyable Fassbinder.
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"Baal" est excitant comme un vieux tube rock destiné au hit-parade, mais que personne n’aurait écouté.(...) Le "Baal" de Schlöndorff nous parvient comme le témoignage fasciné de cette fatalité, avec sa caméra ivre qui traque des personnages fuyant le cadre
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Ce "Baal" qui nous tombe dessus comme une météorite venue d'un temps lointain est une œuvre de jeunesse (...) Le cinéma fait sortir "Baal" de son cadre théâtral pour le remettre dans son courant poétique profond.
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C'est l'interprétation ogresque de Fassbinder qui fait l'intérêt de ce film âpre et peu aimable. En incarnant Baal dans ses fulgurances comme dans ses exactions, le futur cinéaste de "Droit du plus fort" signe son autoportrait en créateur génial mais manipulateur. Plein de vitalité, mais autodestructeur...
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Conçu comme une œuvre de cinéma autant que de télévision, ce film furieusement radical, d’une valeur artistique et historique précieuse à plus d’un égard, n’a pourtant jamais eu de carrière en salle en dépit de tentatives réitérées, empêchées par les ayant droits du dramaturge.