Maître de cérémonie du télé-crochet sur TF1, Nikos s’investit comme jamais. Moins exposé lors des auditions et des battles, il en profite pour peaufiner son travail en coulisses et tisser des liens étroits avec les Talents. Confidences off.
On vous sent plus discret dans The Voice que vous ne l’avez été sur la Star Ac…Nikos Aliagas : C’est progressif. Je commence doucement sur les auditions, puis lors des battles, je deviens l'arbitre au milieu du ring, avant de redevenir l'animateur à pleine puissance sur les lives. Ce qui est dingue, c'est que je suis davantage impliqué dans The Voice que je l’ai été sur Star Ac. Je bosse main dans la main avec les producteurs, j’assure aussi les voix-off de chacune des émissions : 3 heures de boulot à chaque fois !Avez-vous hésité à présenter The Voice ?J'étais dans une vraie réflexion : Ai-je ma place ? Est-ce que je n'ai pas déjà fait le tour de la question avec la Star Ac…? Quand TF1 me l'a proposé, avec les mêmes collaborateurs, ça m'a rassuré. On a tous grandi à la Star Ac. Et ça m'a mis à l'aise de savoir qu'on parlait tous la même langue. Parce qu'on ne sait jamais si ça va marcher. J'ai encore l'appréhension du mec qui tente quelque chose.Vous qui connaissez bien les télé-crochets, quelles relations avez-vous avec les Talents ?C'est encore plus fort qu'avec les académiciens. Je suis vraiment avec eux, leurs familles… Je ris, je pleure, je stresse avec eux. Ces jeunes-là ont grandi avec mes émissions. Ils viennent me voir en me disant que je suis l'animateur de leur enfance. Quel coup de vieux ! Al.Hy m'a écrit ce matin pour me demander comment va ma vie de famille… Je croise régulièrement sur des plateaux Stéphan Rizon et le petit Louis Delort.Et un de vos "bébés" est en face de vous aujourd'hui… Jenifer !Quelle artiste ! Elle est devenue une vraie pro. Quand j'ai besoin d'un petit coup de main, un regard suffit pour se comprendre. On s'aime beaucoup.Vous aviez un caleçon rouge fétiche pour les primes de Star Ac. C’est toujours le cas ?Je l'ai toujours, mais je ne rentre plus dedans ! On m'en a refilé d'autres, mais je ne les aime pas. J'ai quelques manies comme ça… Je mets de l'encens sur mes plateaux aussi.Entre The Voice, 50 min inside, Europe 1 et votre nouvelle vie de papa, comment faites-vous ?J'ai un planning super calibré sur lequel veille ma sœur. Je n'ai pas beaucoup de temps pour moi. Pour 50 min inside et Europe 1, je lis beaucoup de livres, je vais voir des films… Il ne faut pas oublier que je suis journaliste avant tout. L'autre soir, je finissais un livre, ma fille Agathe (née le 29 novembre dernier, ndlr) pleurait, sa mère faisait à manger… J'avais la petite dans un bras, le livre dans l'autre. C'était tendu.Quel est votre secret pour tenir ?J'ai une grande chance : je n'ai pas besoin de dormir beaucoup. Ça m'arrive de me lever à 5h pour tweeter… Comme pour les Oscars. Alors, j'entends Tina (sa compagne, ndlr), me dire : "Mais qu'est-ce que tu fais ?" C'est rock'n roll !Vous êtes assez discret sur votre vie…Je ne me planque pas à tout prix, mais j'ai envie de garder des choses pour moi. Je me suis fait "paparazzer" il n'y a pas si longtemps. Ça fait partie du jeu. À moi de savoir refuser quand on me propose des reportages photos avec ma famille… Dans ces cas-là, je ne serais pas dans mon rôle de père qui protège, mais dans celui qui expose. Et je n'en ai pas envie. Ma fille n'a rien demandé, c'est un bébé. Je veux la préserver et ne rien lui imposer.Interview Jérémy Parayre de Télé 7 Jours
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