Un film à retrouver ce soir à 23h50 sur Canal+Family.Après le poétique et drôle Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, qui a fait exploser au cinéma Audrey Tautou et l'émouvant Un long dimanche de fiançailles, Jean-Pierre Jeunet a rassemblé devant sa caméra un univers de bric et de broc pour Micmacs à tire-larigot. Un film porté par Dany Boon qui a raflé le rôle destiné au départ à Jamel Debbouze. Dans ce sixième long-métrage du réalisateur, on retrouve la patte si particulière qui fait son univers. Après avoir collaboré sur ses deux précédents films avec Bruno Delbonnel, c'est à Tetsuo Nagata (La Chambre des officiers, Narco, La Môme) qu'a été confiée la photographie du film. A lui de mettre en images la vision barrée du cinéaste qui a imaginé notamment un repaire loufoque pour ses ferrailleurs : une sorte de tanière faite d'objets récup et inventions décalées."Du pur Jeunet, celui qui sait mélanger les époques, colorer ses images, traiter l’anecdotique, bricoler la récup’, adopter une naïveté loin d’être enfantine" écrit ainsi Véronique Le Bris, auteur d'une de nos critiques. Si le décor et les images aux couleurs chaudes très travaillées font tout le sel de ce film rassemblant également Omar Sy ou encore Julie Ferrier, "Micmacs à tire-larigot finit étouffé par des mécanismes trop rigides malgré un joli désir d'originalité" pour notre collaborateur Damien Leblanc. (Retrouvez les critiques ici)Quelques bémols qui n'éclipsent pas totalement les "quelques séquences qui font jaillir une authentique grâce" dans ce film rediffusé ce lundi soir à 23h50 sur Canal+Family.L'histoire de Micmacs à tire-larigot : Une mine qui explose au coeur du désert marocain et, des années plus tard, une balle perdue qui vient se loger dans son cerveau... Bazil n’a pas beaucoup de chance avec les armes. La première l’a rendu orphelin, la deuxième peut le faire mourir subitement à tout instant. A sa sortie de l’hôpital, Bazil se retrouve à la rue. Par chance, ce doux rêveur, à l’inspiration débordante, est recueilli par une bande de truculents chiffonniers aux aspirations et aux talents aussi divers qu’inattendus, vivant dans une véritable caverne d’Ali-Baba. Un jour, en passant devant deux bâtiments imposants, Bazil reconnaît le sigle des deux fabricants d’armes qui ont causé ses malheurs. Aidé par sa bande d’hurluberlus, il décide de se venger.La bande annonce de Micmacs à tire-larigot :
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