Les Combattantes Audrey Fleurot
JEAN-PHILIPPE BALTEL / QUAD D

Trois ans après Le Bazar de la Charité, une nouvelle grande fresque historique arrive ce soir sur TF1. Un genre que l'actrice de HPI apprécie tout particulièrement...

Ce soir, sur TF1, elle se mettra dans la robe de Marguerite, une prostituée courageuse, qui va devoir survivre à la Première Guerre Mondiale. Après le succès du Bazar de la Charité, l'actrice Audrey Fleurot retrouve Julie de Bona, et Camille Lou (+ Sofia Essaïdi cette fois) pour Les Combattantes. Une nouvelle grande série historique, portée par la même productrice Iris Bucher et le même réalisateur, Alexandre Laurent.



D'ailleurs, comme le révèle Audrey Fleurot, le tournage du Bazar n'était même pas encore fini que l'idée "d’embarquer dans une nouvelle aventure avec les mêmes actrices " est arrivée sur son bureau.

Cette fois, elles quittent le XIXe siècle pour l'année 1914.  En ce mois de septembre, les combats font rage depuis seulement quelques semaines. Dans un petit village de l’est de la France, à quelques kilomètres de la zone allemande, quatre femmes sont projetées au cœur de l'horreur. Un retour sur la Grande Guerre, à travers un prisme différent, qui a décidé Audrey Fleurot à rempiler :

"On a beaucoup vu les hommes dans les tranchées, quand on raconte la Guerre 14-18 à l'écran. La matière narrative a essentiellement été explorée du point de vue masculin", confie l'actrice que Première a croisé au Festival de télévision de Monte-Carlo. "Cette fois, ça se passe du point de vue des femmes et je trouvais ça intéressant de voir des femmes qui se retrouvaient à travailler à l'usine. De voir des femmes devenues infirmières du jour au lendemain. De voir des femmes obligées d'aller récupérer des soldats sur le front. J'ai le sentiment qu'on n'a pas encore vu ça et ça m'a beaucoup plu".

Les Combattantes
TF1

Une épopée féminine, et aussi une fresque historique en costumes, comme Le Bazar de la Charité, pour le plus grand bonheur d'Audrey Fleurot :

"Le genre de la grande saga historique, avec des personnages forts, me plaît tout particulièrement. En tant que spectatrice, je trouve ça formidable que la télé renoue avec les séries d'époque. Cela apporte du recul, un certain décalage... Et puis en tant qu'actrice, on a la chance de pouvoir porter ces costumes incroyables. On se déguise et j'adore ça. Parce que je fais ce métier pour m'amuser au fond."

Après l'énorme succès du Bazar de la Charité, qui avait réuni quelques 6,5 millions de téléspectateurs en 2019, après les énormes cartons des deux premières saisons de HPI, Audrey Fleurot s'avance vers un nouveau succès d'audience et s'impose de plus en plus sûrement comme la nouvelle reine du petit écran français : "J'ai eu la chance d'arriver à un moment où le niveau d'exigence en télévision a franchi un cap", avoue-t-elle. "On le voit d'ailleurs, que beaucoup plus d'acteurs venus du cinéma n'hésitent pas à faire de la télé. Et inversement. Ce qui était impensable il y a 15 ans. C'est vrai que j'ai bénéficié du début de l'âge d'or de la télé en France en fait. J'ai eu les bons projets entre les mains. J'ai su les choisir aussi. Mais il y a une part de chance indéniable..."

Les Combattantes, en 8 épisodes, sera à voir chaque lundi à 21h10 sur TF1 jusqu'au 10 octobre 2022.