DR

"Hubert, c'est pas Tintin. Il vieillit, il change, l'époque change. Mais il ne s'en rend pas compte, et c'est une source de gags inépuisable".Inépuisable : sans doute le maître mot pour évoquer un OSS 117 3. Alors que Jean Dujardin et Michel Hazanavicius rivalisent de déclarations sur la possibilité de tourner une troisième aventure d'Hubert Bonisseur de La Bath, nous ressortons de nos archives l'interview que nous avait accordée Jean-François Halin, le scénariste des deux premiers films, sans qui un numéro 3 serait inenvisageable.Si l'entretien est daté - Halin évoque notamment un voyage de Sarkozy, alors président, en Afrique -, les grands principes ne peuvent qu'être constants. "Je ne pense pas qu'on doive salir le personnage à outrance. C'est quand même un héros. J'ai envie qu'il soit héroïque, qu'il gagne à la fin. Et que ce soit encore le meilleur espion du monde" déclarait le scénariste à l'époque. "On a envie de le voir 10 ou 20 ans plus tard".Nous aussi. Affaire à suivre donc.