Le choix de Première : Le Scaphandre et le papillon, de Julian SchnabelLe scaphandre, c’est le corps inerte du journaliste Jean-Dominique Bauby, dans lequel il se retrouve enfermé après un accident vasculaire. Le papillon, c’est sa paupière gauche, seule partie de son corps restée mobile et dont les clignements lui permettent de continuer à communiquer avec ses proches. Le Scaphandre et le papillon, c’est le titre métaphorique qu’il a donné à son livre, dicté lettre par lettre par le seul battement de ses cils. C’est également le titre du film de Julian Schnabel, inspiré de cet ouvrage qui fit office de recueil de souvenirs, mais aussi de mea culpa et de testament d’un homme qui, ne pouvant plus avancer, a décidé de se retourner et de regarder son passé dans le blanc de l’oeil.Si Le Scaphandre et le Papillon est l’ultime texte écrit par l’ancien rédacteur en chef du magazine Elle, mort trois jours après sa publication, c’est aussi le dernier film dans lequel est apparu Jean-Pierre Cassel avant de nous quitter à son tour.En 2007, Première saluait la pudeur et la poésie d’un film qui ne cherche pas à nous tirer les larmes, mais à attirer notre regard sur les limites du langage, celles qui handicapent et celles que l’on peut contourner, et la relation de dépendance et de confiance qu’implique le fait de confier ses songes et ses regrets à d’autres mains que les siennes, qui se chargeront de les coucher sur le papier.A vue d’oeil, un joli film, qui fut d’ailleurs récompensé à deux reprises aux Golden Globes 2008, en plus de la palme de la meilleure mise en scène en 2007, et d’un César pour Mathieu Amalric dans le rôle principal.Le Scaphandre et le papillon sur Arte à 20h35L’affaire Rachel Singer, de John MaddenSi vous êtes trop sensible en ce moment et que vous craignez que cette histoire vous rende maussade, immergez-vous plutôt dans la vie agitée de trois agents du Mossad. En 1965, Rachel Singer (Jessica Chastain/Helen Mirren), David Peretz  (Ciaràn Hinds/Sam Worthington) et Stephan Gold (Marton Csokas/Tom Wilkinson) orchestrent la capture et le rapatriement en Israël du tristement célèbre «Chirurgien du Birkenau», afin qu’il soit jugé pour ses actes passés. Le criminel tente de s’enfuir, mais sa cavale s’achève par sa mort dans les rues de Berlin-Est. 30 ans plus tard, tandis que les trois anciens coéquipiers sont toujours considérés comme des héros, un vieil homme émerge de l’ombre, prétendant être le véritable chirurgien nazi...L’Affaire Rachel Singer sur Canal + à 22h15Itinéraire bis, de Jean-Luc PerreardEt comme chez Canal, on a surement estimé qu’un polar sombre à la sauce nazi serait trop indigeste pour le diner, on entame le début de soirée à 20h55 avec Itinéraire bis de Jean-Luc Perreard, une comédie légère et romantique parfaite pour accompagner un repas light salade-bol de thé. Dans une petite ville de Corse, Jean (Fred Testot), 35 ans, se la joue Tanguy en se la coulant douce chez sa maman. Il faut dire qu’il n’a pas tellement à se préoccuper de son avenir, il est assuré: Jean reprendra le restaurant familial, dans lequel il travaille déjà comme cuisinier. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est que Nora (Leïla Bekhti), jeune femme attach(i)ante jetée à la mer depuis un navire de course, échoue à ses pieds. Celle-ci va monter à bord de sa voiture, et le faire dévier de son chemin tout tracé.Itinéraire bis à 20h55 sur Canal +Et aussi :L’année des treize lunes de  Rainer Werner Fassbinder à 23h20 sur ArteLes diaboliques d’Henri-Georges Clouzot à 20h40 sur Cine + ClassicEt l’homme créa la femme de Frank Oz à 20h40 sur RTL9The Patriot de Roland Emmerich à 22h20 sur RTL9Accéder à la grille du programme tv