Tous les films commençant par T

Un film sur la perception réciproque des employés roumains et français, avec, en arrière-plan, le phénomène des délocalisations.

Travailleurs à Escaudain est un film d’apprentissage pour Patrice Chagnard au sortir de l’année 1968. C’est un film exactement dans son époque, dans ce même mouvement du cinéma militant où l’on s’attache tout autant à donner un visage et à laisser entendre la parole de ces hommes ouvriers qui n’avaient ni visage ni parole à la télévision. Pour le jeune Patrice Chagnard, étudiant en philosophie, arrivé fraîchement de Grenoble, filmer des ouvriers dans une usine, une réalité populaire, c’est déjà un déplacement.

A l’agence d’intérim Workers, 3 jeunes gens ont accepté des emplois différents de ce dont ils rêvaient… Giacomo s’occupe d’un invalide vulgaire, arrogant, bruyant qui se console à coups de vodka; Italo est amoureux de Tania. Elle croit qu’il est chirurgie

Des travailleuses du textile parlent de la représentation de leur travail pendant que six artistes et réalisat- teurs dans cinq pays les regardent. Qui sont-elles ? Pourquoi font-elles ce métier ?Ce qui importe d’abord c’est la manière dont chacune se voit, se pense. Les femmes parlent de leurs désirs, désir d’indépendance, pour le reste, elles décrivent leur vie au travail, les difficultés, la dureté, le besoin de travailler, les envies, les regrets... Souvent, elles se ressemblent, par leurs gestes attachés aux machines, mais aussi par leur histoire, le besoin d’argent, certaines ont peur, d’autres se rebiffent, refusent.Ce qui importe aussi c’est la manière dont chacun voit ces femmes au travail.Les croisements de regards, se font au gré des images et des paroles, sans autre guide que le jeu du loin et du proche, dans l’espace recomposé des usines, des ateliers du rapport des corps aux machines, au travail.

Pour gagner de l'argent pendant que son mari poursuit ses études, Roswitha pratique des avortements clandestins. Mais elle est dénoncée par une rivale. Après une peine de prison, Bronski abandonne ses études et trouve une place dans une entreprise. Roswitha se lance alors dans la politique mais ses interventions dans la société de son mari provoque le renvoi de celui-ci.

Quatre jeunes gens sillonnent la campagne Yougouslave et répandent à leur manière la parole de Marx, ne suscitant qu'indifférence et incompréhension. Le retour à l'usine est l'occasion pour eux de réfléchir sur leurs croyances politiques et idéologiques.

Harun Farocki filme Jean-Marie Straub et Danièle Huillet "au travail" durant le tournage de Klassenverhältnisse (Amerika, rapports de classes) , film basé sur "Amerika", le roman inachevé de Kafka, dans lequel Farocki lui-même joue le rôle de Delamarche.

Chantal Letellier est une femme "moderne et accomplie". Avocate, elle enchaîne les succès professionnels aux dépens de sa vie privée. Parce qu'il faut bien s'autoriser des petits plaisirs, elle cède aux avances d'un client qui s'incruste chez elle. Décidé

La première gay pride de Serbie, un squat queer à Berlin, un groupe anarchiste queer à Londres, le festival Queeruption à Barcelone, des activistes, des artistes, des mouvements undergound en Pologne, en Italie, au Danemark. A travers toute l'Europe, les

Un trajet en train comme une métaphore du voyage de la vie - des gens se retrouvent ensemble par hasard dans un compartiment sans rien savoir les uns des autres. Cinq d'entre eux ont toutefois une chose en commun : ils aspirent à une relation amoureuse.

En Amazonie : un travelling pour raconter un dernier projet colonial.

Travelling at night est un documentaire de 52 minutes proposant un portrait intime et insolite du réalisateur américain Jim Jarmusch sur le tournage de son dernier film Only lovers left alive. Révélant les détails de la mise en place des scènes, ce docume

Au cours de l'été 1948-49, trois copains, Nino, Donald et Gilles, qui partagent la même passion du cinéma rêvent de créer un ciné-club. Avec Barbara, une passionnée de photo et Janine, une jeune ouvreuse de cinéma, commence la grande aventure avec les dém

Jusqu'à récemment, Bourgeois était un cyber-arnaqueur à succès à Abidjan. Avec ses comparses, ils récupéraient l'argent de femmes européennes contre une fausse promesse de les rejoindre et de se marier avec elles. Le réalisateur Joël Akafou les a suivis pendant plusieurs mois pour son premier film, "Vivre riche". Mais ce filon s'est épuisé et Bourgeois s'est retrouvé dans la disette, avec un seul rêve en tête : rejoindre l'Europe. Alors, il a traversé le désert, rongé son frein en Lybie, survécu à la traversée de la Méditerranée, et s'est retrouvé en Italie où il vit dans un centre pour demandeurs d'asile. Mais pour ce trublion, seul arriver à Paris compte, et y rejoindre Aminata, sa petite amie, qui a aussi pris la route de l'Europe.

Printemps 2011, Jean François Sivadier met en scène La Traviata, à Aix en Provence, sous la direction de Louis Langrée. Natalie Dessay est Violetta. Pendant deux mois, des salles de répétitions aux coulisses du Théâtre de l’Archevêché, une équipe de cinéma a suivi leur travail au plus près. Comment devient-on La Traviata ? Comment l’histoire renaît-elle sur un plateau de théâtre ? Comment l’émotion renait elle sous la baguette du chef, entre les rangs de l’orchestre et du chœur ? Comment se reproduit et se renouvèle la magie de l’opéra ? Comment s’opère l’incarnation ? Chacun d’entre nous a un jour rendez-vous avec cette femme, cette œuvre, ce mythe : Traviata.