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Nous voilà durement redescendus de la fièvre qui s’est emparée de nous il y a quelques semaines à la découverte du trailer limpide et musclé de ce film sorti de nulle part, et qui promettait la rencontre de Tarantino (petite ambiance de néo-bis recuit à la grindhouse) et d’Iñarritu (The Revenant) dans les steppes finlandaises en fin d’occupation nazie. Résultat : un nanar superficiellement sympathique, mais qui finit par agacer pour le peu qu’il a à proposer à ses spectateurs : beaucoup de forfanterie sur son esprit cartoon surfait (et abordé avec un second degré pénible), assez peu de vocabulaire stylistique (un abus criant du ralenti qui produit l’inverse de ce qu’il voudrait puisqu’il dilue l’intensité au lieu de la maximiser). On aurait préféré y croire.