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À la plage, Alex (20 ans), Guillaume (35 ans, marié) et Pierre (50 ans, divorcé friqué) trompent leur quotidien tristoune avec des filles... Dans la catégorie « film de vacances », Sea, no Sex & Sun se rapproche davantage de L’Hôtel de la plage, de Michel Lang, que de Pauline à la plage, d’Éric Rohmer : les personnages manquent d’épaisseur, les acteurs de spontanéité, le scénario de rigueur, la mise en scène de personnalité. Guillaume lit Le Manuel du puceau, de Riad Sattouf, dont Christophe Turpin aurait bien fait de s’inspirer.
Toutes les critiques de Sea, No Sex and Sun
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) premier film du scénariste de "Jean-Philippe" [Christophe Turpin], léger et nostalgique comme un amour d'été.
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Le scénario est plat comme une galette bretonne, mais amusant et, par moments, mélancolique. Les comédiens jouent tout en finesse. Antoine Duléry notamment, qui rend tout tendre son personnage en proie au démon de midi...
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Passé à la réalisation, le scénariste Christophe Turpin (« Jean-Philippe », « L’amour dure trois ans ») fait la liste des illusions perdues au cours d’une vie. Sa comédie manque un peu de rythme mais son propos fait mouche. Cruel, presque aigre mais si bien vu. Miroir, oh miroir, quand on te regarde…
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(...) ce qu'on en dit ? No see, no sex, no fun.
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Une comédie estivale aux ficelles un brin artificielles, qui voudrait faire sourire les hommes. Mais qui, malgré quelques moments furtifs, est plutôt déprimante.
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Rien de très original dans cette comédie chorale et sentimentale, portée par un bande d'acteurs sympathiques.
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Hélas, si certains dialogues et situations sonnent juste, Sea, No Sex & Sun n'évite ni les clichés ni les situations répétitives. Malgré la bonne volonté des comédiens (mention spéciale à la trop rare Anouk Grinberg), une comédie qui manque de souffle et d'invention.
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(...) un portrait de groupe un rien déprimant de l'instabilité masculine.
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Pas vraiment un film mais une carte postale où les acteurs se contenteraient d'écrire bons baisers de Carnac.
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Comédie douce-amère, "Sea, no Sex and Sun" offre à [Fred Testot] l'occasion de dévoiler une facette plus sombre de son jeu d'acteur.
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Le plus jouissif dans Sea, No Sex and Sun, c’est repérer tous les succès populaires qui ont guidé les producteurs, tandis que le réalisateur/scénariste se laissait phagocyter par les chiffres d’entrées au box-office de ses modèles. Il vaut mieux profiter de ce jeu que de tenter d’aborder Sea, No Sex and Sun, un grand ratage qui, espérons-le, n’annonce pas les prochaines vacances estivales.