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Adapté du roman de Marguerite Duras, "Dix heures et demie du soir en été" (déjà tourné par Jules Dassin en 1966), ce premier long métrage met en scène les défaites de l’amour. Celles de Maria (Marina Foïs), alcoolique, qui voit son mariage sombrer. Celles d’un jeune Maghrébin qui a assassiné son épouse française et son amant. Si les raisons qui poussent l’héroïne à sauver le meurtrier donnent le vertige, l’ensemble manque de corps et de punch. C’est dommage car en ajoutant le prisme du racisme et en jouant avec les temporalités (l’action se situe aujourd’hui mais semble hantée par le passé), le réalisateur ne manquait ni d’idées ni d’ambition.
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Adapté du roman de Marguerite Duras, Dix heures et demie du soir en été (déjà tourné par Jules Dassin en 1966), ce premier long métrage met en scène les défaites de l’amour. Celles de Maria (Marina Foïs), alcoolique, qui voit son mariage sombrer. Celles d’un jeune Maghrébin qui a assassiné son épouse française et son amant. Si les raisons qui poussent l’héroïne à sauver le meurtrier donnent le vertige, l’ensemble manque de corps et de punch. C’est dommage car en ajoutant le prisme du racisme et en jouant avec les temporalités (l’action se situe aujourd’hui mais semble hantée par le passé), le réalisateur ne manquait ni d’idées ni d’ambition.
Toutes les critiques de Orage
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Sami Bouajila, en monstre froid, minéral est troublant de justesse et de retenue. L'âpreté et la tension de leur confrontation ne retombent à aucun instant.
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Sami Bouajila, en monstre froid, minéral est troublant de justesse et de retenue. L'âpreté et la tension de leur confrontation ne retombent à aucun instant.
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Le récit s'étiole inexorablement...
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Emballé dans une photographie au chromatisme métallique de ciel plombé, "Orage" ne devrait pas fonctionner du tout et cependant embarque par l’étrange séduction d’une loi d’entropie qui entraîne les personnages dans le fossé, au bas d’une falaise.
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Des péripéties invraisemblables mais énoncées habilement, et que Marina Foïs et Sami Bouajila habitent avec force dans une atmosphère tout électrique.
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Sans jamais tomber dans le pathos et ni dans l’excès, Marine Foïs excelle dans le rôle de cette femme qui ne supporte son existence qu’à travers l’alcool et le fantasme d’une autre vie incarnée par Nabil.
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Le récit s'étiole inexorablement...
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Emballé dans une photographie au chromatisme métallique de ciel plombé, Orage ne devrait pas fonctionner du tout et cependant embarque par l’étrange séduction d’une loi d’entropie qui entraîne les personnages dans le fossé, au bas d’une falaise.
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Des péripéties invraisemblables mais énoncées habilement, et que Marina Foïs et Sami Bouajila habitent avec force dans une atmosphère tout électrique.
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On sombre très vite dans la vacuité. (...) Les comédiens ne peuvent rien sauver. Tout, dans Orage, est grandiloquent : les espaces et les sentiments.
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En dépit d’une affiche plutôt prometteuse, l’étincelle ne se produit jamais. Ce qui tenait par la magie de l’écriture durassienne ne laisse à l’écran qu’impression d’artifice et d’invraisemblance, avant de laisser poindre l’ennui – le comble, s’agissant d’un film de cavale.
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Ce qui frappe d'abord dans ce premier film, c’est la laideur morale – symptomatique d’une forme très française de haine de soi – de tous les personnages.
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En dépit d’une affiche plutôt prometteuse, l’étincelle ne se produit jamais. Ce qui tenait par la magie de l’écriture durassienne ne laisse à l’écran qu’impression d’artifice et d’invraisemblance, avant de laisser poindre l’ennui – le comble, s’agissant d’un film de cavale.
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On sombre très vite dans la vacuité. (...) Les comédiens ne peuvent rien sauver. Tout, dans Orage, est grandiloquent : les espaces et les sentiments.
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Ce qui frappe d'abord dans ce premier film, c’est la laideur morale – symptomatique d’une forme très française de haine de soi – de tous les personnages.
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Malheureusement, le film échoue lourdement à apporter la moindre subtilité, et plus le récit avance, plus il sombre dans la psychologie de comptoir, avec sa bourgeoise en mal de sensations fortes, son meurtrier au fond sympathique.
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Malheureusement, le film échoue lourdement à apporter la moindre subtilité, et plus le récit avance, plus il sombre dans la psychologie de comptoir, avec sa bourgeoise en mal de sensations fortes, son meurtrier au fond sympathique.