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Ce documentaire consacré à Louise Bourgeois s'adresse à tous et révèle, de manière limpide et lumineuse, l'œuvre et la personnalité d'une artiste complexe. Le recours aux images d'archives est parcimonieux, non sans raison : "Pendant longtemps, le milieu de l'art ne s'est pas intéressé à moi", souligne-t-elle avec malice. C'est plutôt au rythme de déclarations tranchées que se construit ce portrait illustré par les créations viscérales de Louise Bourgois (...).
Toutes les critiques de Louise Bourgeois : l'araignée, la maîtresse et la mandarine
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Rythmé de visites d’expositions, ce documentaire émouvant n’a pas vocation à résumer sa personne, son œuvre, mais à nous donner le goût, le parfum de sublime effréné s’échappant de son destin d’artiste longtemps maudite. “Mes émotions sont trop grandes pour moi, elles m’embêtent et je dois m’en débarrasser. Mes émotions sont mes démons”, confesse-t-elle dans un film qui aurait pu s’appeler “Les Plages de Louise” comme il y a eu Les Plages d’Agnès (Varda), tant il a aussi valeur de bilan à l’orée du centenaire qu’elle fêtera bientôt, au panthéon des vivants.
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Un voyage en plein coeur de la création avec cette grande dame pour qui l'art est une "garantie de santé mentale et la définition du libre arbitre".
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De forme en apparence modeste, le film est centré sur son personnage, filmé dans l'intimité de son atelier, dans l'antre chaleureux et angoissant que constituent ses installations, et qui magnétise la caméra par l'intensité du verbe et de son regard bleu acier. Ce parti pris restitue avec justesse le dialogue qu'elle a créé entre sphère de l'intime et sphère mythologique.
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Le film a commencé depuis trois minutes et, déjà, on se sent happé. Comment faire pénétrer le spectateur dans l'oeuvre immense, complexe et protéiforme de Louise Bourgeois, artiste majeure du XXe et du début du XXIe siècle ? Comment retracer le parcours de cette sculptrice née en France en 1911, installée à New York depuis 1938 et qui a tordu le bois, le fer, le marbre ou les tissus pour exorciser ses peurs ? Amei Wallach et Marion Cajori ont trouvé : en suivant l'exemple de l'artiste elle-même, qui a opéré la fusion entre son art et sa vie. Elles filment toutes les sculptures (dont la célèbre série d'Araignées) et toutes les installations (Les Cellules, sortes de chambres magiques) comme des pièges, fascinants.
Et l'on tombe sous l'emprise de ce petit bout de femme de presque 100 ans. -
L'admirable documentaire de Marion Cajori et Amei Wallach sur Louise Bourgeois nous entrouvre les portes de l'intègre création, explore les rébus de l'artiste.
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(...) au final, on saluera de toute façon ce portrait réalisé par Marion Cajori et Amei Wallach d'une très grande artiste contemporaine.