-
Remarquable.
-
"La Peur", malgré ses imperfections, est parvenu à ses fins lorsque les séquences de retour à la vie civile (...) perdent de leur réalité au profit du cauchemar du front.
-
(...) dans ce tableau effroyable, surgit, mieux qu’un acteur, une présence : le jeune Nino Rocher, incroyable interprète principal qui fait là sa première apparition au cinéma, après quelques passages au théâtre.
-
Le film est remarquable de fidélité au roman témoignage de Gabriel Chevallier qui terminera la guerre, agent de liaison, le 11 novembre 1918.
-
Plus un film d’auteur, esthétique et ambitieux, qu’un authentique film de genre.
-
À la fois didactique et sensible, tenue avec une troupe de jeunes acteurs méconnus mais bien résolus, la mise en scène a le bon goût de rester vivante, engagée au plus près de ses petits soldats de chair et de sang.
-
Certes, faute d'un véritable matériau narratif, le film s'enlise et se répète. N'empêche : des images, des "gueules" (le cinéaste n'a fait appel qu'à des acteurs jamais vus), des délires resteront. Comme après un électrochoc.
-
Grâce à une mise en scène très vivante et à de jeunes acteurs convaincants -- malgré la théâtralité de certains dialogues --, on plonge avec eux dans ce bain de folie.
-
Même si Nino Rocher qui incarne Gabriel s’en tire mieux que d’autres, cette direction d’acteurs trop faible atténue la portée de ce film puissant et original.