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On connaît tous plus ou moins le destin sportif de Pierre Durand, dont le sacre olympique dans la discipline du saut d’obstacles à Séoul en 1988 constitue le point d'orgue de ce biopic qui vaut moins par son final fédérateur que par le parcours humain du bonhomme. Le film met notamment en relief sa relation complexe avec son père (Auteuil, dans l'un de ces rôles empathiques dont il a le secret), ses emportements d’enfant gâté, son entêtement confinant à la bêtise, ses manières de putschiste (il fit virer Jacques Rozier, le capitaine de l’équipe de France d’équitation)... Guillaume Canet, ici scénariste et acteur pleinement investi (il fut cavalier de haut niveau), n’occulte aucune zone d’ombre du personnage et laisse le soin à Christian Duguay, talentueux réalisateur canadien qui monte également, de mettre en scène les moments-clés avec une certaine maestria. De l’habile montage parallèle du début à la première rencontre, sans paroles et d'anthologie, entre Durand (Canet) et Rozier (Karyo), en passant par toutes les scènes de compétitions et d’intimité que partagent Durand et sa femme, il y a une adéquation parfaite entre la forme, ambitieuse, et le fond, assez compact. Le plus émouvant dans l’affaire reste l’implication hors normes de Canet, qui a repris l’entraînement, a fait insérer des images d’archives personnelles et a casté Marina Hands (formidable), son amour de jeunesse, rencontrée dans les paddocks. Jappeloup, c’est aussi son histoire.
Toutes les critiques de Jappeloup
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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« Jappeloup » est un film qui célèbre, sans en gommer les aspérités, la ténacité et le désir. Beau parcours, vraiment.
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Jappeloup est une démonstration de grand cinéma populaire, spectaculaire, un récit vibrant, imaginé et écrit pour émouvoir et pour plaire. Guillaume Canet signe un scénario aux ressort hollywoodiens et pourtant pétri de sincérité. Son passé de cavalier pro est la plus value du film.
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Plusieurs décennies de Jeux Olympiques regardés religieusement sans jamais m’intéresser aux épreuves d’équitation. Mais ça, c’était avant Jappeloup. Du suspense, de l’émotion, c’est beau tout simplement.
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Ce biopic ne verse pas dans la guimauve. Et grâce, surtout, à l'interprétation de Guillaume Canet. Excellent cavalier, il s'est plongé à corps perdu dans ce personnage, évite d'avoir recours à une doublure pour toutes les scènes de compétition et offre à Duguay des possibilités infinies pour sa réalisation. Ce beau film populaire, formellement ambitieux, y trouve sa crédibilité. La fiction a su rattraper la réalité.
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Un film vibrant, gorgé de passion, de conviction et d'énergie. Pas un grand film sur le cheval: un grand film tout court.
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Ce film va enthousiasmer les amateurs d’équitation par sa rigueur technique, mais les néophytes ne resteront pas insensibles car il offre un grand et beau spectacle. La relation affective entre le fils et le père et celle qui unit le cavalier à son cheval est un atout de ce film qui n’aurait pu exister sans Guillaume Canet, prodigieux et fort bien entouré notamment par Marina Hands, Daniel Auteuil, Jacques Higelin et la jeune Lou de Laâge. Jappeloup a franchi brillamment l’obstacle.
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D’emblée on est séduit par les personnages, plutôt bien construits, et les compositions impeccables de Daniel Auteuil, Marina Hands et Guillaume Canet. Indéniablement, l’émotion est au rendez-vous et l’on se laisse agréablement prendre au jeu de cette histoire sportive et humaine.
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Ancien cavalier, Guillaume Canet a vibré à leurs exploits et mis beaucoup de son propre itinéraire dans l'écriture du scénario. L'émotion est donc doublement au rendez-vous et touchera au-delà des fans déquitation.
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Le destin de ce cheval de saut d’obstacles que sa stature malingre ne destinait pas à entrer dans la légende dégage une ampleur, une humanité (intrigante et superbe opacité du cavalier interprété par Guillaume Canet, poignants rapports père/fils, relation amoureuse d’une rare crédibilité) et un élan que seul Hollywood à son meilleur semblait capable de maîtriser. Pas bravo : merci !
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Le film épate par son ampleur romanesque, son édifiante description des arcanes tumultueux de l'équitation et sa mise en scène inspirée.
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Au-delà de la simple biographie, le film parvient à faire vibrer son spectateur. On se prend au jeu, comme si nous étions transportés pendant les épreuves, pour finalement ressentir, peut-être, ce que, à l'époque, en France et dans les pays accueillant les olympiades, ont vécu non seulement les protagonistes de cette histoire mais aussi spectateurs et téléspectateurs. Une belle réussite.
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C'est d'abord le portrait d'un jeune orgueilleux, pas franchement sympathique, qui ne renonce jamais, Pierre Durand. Mais Jappeloup est aussi un film qui traduit merveilleusement l'univers du cheval, son quotidien, ses coulisses, ses compétitions. Christian Duguay réalise un spectaculaire crescendo sportif, rare dans notre cinéma.
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Une vraie success story à l'américaine écrite par Guillaume Canet et réalisé avec efficacité par Christian Duguay, tous deux cavaliers, ce qui donne de la précision aux scènes sportives, mais aussi et surtout, de l'acuité au portrait d'un athlète de haut niveau.
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Après Turf, Japploup raconte avec sérieux et émotion, le relation magnifique d'un homme et d'un cheval. auquel personne ne croit.
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Visuellement bluffant ce conte au casting chic est l'événement Disney familiale par excellence.
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Malheureusement, Jappeloup est plus mis en image qu'en scène, par un Christian Duguay incapable de faire vraiment vibrer l'intrigue. Reste la personnalité de Canet, visible entre les lignes.
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Un parcours sur fond de doutes et d'exaltation plutôt bien rendu sur grand écran. Le scénario en pleins et déliés de Canet qui charge autant émotionnellement la partie sportive quaffective est plutôt bien mis en valeur par la réalisation efficace de Christian Duguay. Du coup, Jappeloup est un film autant épique quhippique.
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Très librement inspiré de l’histoire et de la vie de Pierre Durand et de sa monture Jappeloup, un film efficace de cinéma populaire.
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Cavalier émérite, Guillaume Canet renoue avec sa première vocation puisque c'est après une chute qu'il renonce au concours de saut pour se tourner vers le cinéma .
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Aidé d'un réalisateur qui a le sens du suspense et filme particulièrement bien les chevaux, Guillaume Canet, scénariste (et cavalier comme on sait), a réussi à raconter la success story de Pierre Durand et de sa monture sans être gnangnan. Un film classique, plutôt élégant, et impeccablement interprété.
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Fondée sur le parcours réel de Pierre Durand et de son fameux cheval Jappeloup, médaillés d'or aux J.O de Séoul en 1988, cette épopée, assez exaltante, retrace les heurts et les malheurs du couple homme/bête, jusqu'à devenir enfin un centaure victorieux.
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(...) un "grand spectacle" respectable mais dépourvu de toute inspiration formelle.
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Une oscillation perpétuelle entre échecs et victoires, comme dans la vie en somme. Guillaume Canet se fond parfaitement dans ce rôle puisqu'il a lui-même pratiqué ce sport, idem pour Marina Hands (sa femme dans Jappeloup). Les deux acteurs se connaissaient avant et montaient à cheval ensemble, le couple formé à l'écran s'impose presque naturellement, Marina Hands est parfaite. De ce côté donc y croit mais le temps ne passe pas plus vite pour autant... Peut-être que la bande-annonce suffit tant on a l'impression que tout y est dit.
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Le casting quatre étoiles, emballe ce biopic classique mais de belle facture.
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Tout est fait pour que le spectateur verse une larme. C'est propre sans bavure et sans aucune originalité.
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Pour son retour au cinéma après onze ans d’absence, Christophe Duguay porte à l’écran Crin Noir, roman qui retrace la vie et le parcours sportif du cavalier Pierre Durand et de son cheval Jappeloup de Luze. Une belle histoire sur le papier, qui finit par s’engluer dans une vision trop « américanisée » des événements.
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Pour émouvoir le public, et l’intéresser dans les (longues) scènes de compétition, qui manquent de dynamisme, Canet tire des ficelles aussi vieilles que la fiction : la mort du papa poule (Daniel Auteuil), l’abnégation de la femme enceinte (Marina Hands), les échecs, les crises de nerfs, l’apprentissage des vraies valeurs... Reste une compilation de scènes de compétition qui enchanteront sûrement les amateurs de courses hippiques. Les autres trouveront les 2h30 de « Jappeloup » beaucoup plus longues.
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Co-écrit par Guillaume Canet, lui-même ancien cavalier, le film de Christian Duguay retrace l'histoire de cet animal hors norme, et celle de son cavalier, Pierre Durand. Sans trouver son propre rythme, il hésite entre le tableau naturaliste et le film sportif. les acteurs Canet et Auteuil sont sans doute la plus belle trouvaille de ce film.