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Le film, entièrement parcouru par la saudade, terme portugais intraduisible qui évoque à la fois la nostalgie de quelque chose et l’espoir de le retrouver, est une mélopée, un hymne émouvant à la jeunesse perdue et à l’amour véritable et éternel. La Havane du début des fifties renaît, flamboyante et vibrante. Charlie Parker et Thelonious Monk apparaissent le temps de jam sessions fiévreuses dans un New York fantasmé. Avec une économie de mots et d’effets, Chico & Rita touche en plein coeur.
Toutes les critiques de Chico et Rita
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le résultat émeut, émoustille par sa beauté et sa sensualité qui destine le film à un public adulte.
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L'intrigue captive, la dénonciation du racisme, du socialisme et du pognon roi meurtrit, mais les images et la bande-son enchantent. C'est une histoire d'amour et, comme toutes les belles histoires, quand elle s'achève, on veut la revivre et on la pleure.
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partition de l’inspiration artistique et de la passion inextinguible.
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A la croisée de la comédie musicale et de l’animation, ce film cultive une esthétique apparemment simple à la fois expressive et sensuelle.
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Visuellement le film est inventif. Musicalement, c’est une petite merveille.
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Un voyage rétro glamour au coeur du mythe du jazz cubain.
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Swinguant et métissé, tonique et mélancolique, historique et intimiste, léger et plaisant, Chico & Rita est un bon cocktail estival.
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La grâce du trait autorise aussi bien l'incarnation (les scènes volées à l'intimité de Chico et Rita sont d'une moiteur tropicale) que l'ellipse. Par son sujet et son scénario, Chico & Rita est un dessin animé pour les grandes personnes et pourtant on ressent en le voyant un émerveillement enfantin.
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Loin des grands studios d'animation américain ou japonais, Chico & Rita tente la carte indépendante et cubaine. C'est pas la révolution, mais tout de même un joli voyage musical et romantique aux accents hollywoodiens.
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Mêlant adroitement la grande histoire et la petite à travers une romance universelle, ce magnifique dessin-animé retrace avec brio trente ans d’évolution de la musique cubaine. Indispensable.
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De La Havane à New York, la romance chaotique d’un pianiste et d’une chanteuse, durant les premières mesures du jazz latino au début des années 1950. Après « Calle 54 », documentaire réunissant les maîtres d’un genre qu’il vénère, l’artisan Fernando Trueba tisse un mélo animé plein de swing et de sensualité, librement inspiré de la vie du pianiste Bebo Valdés, qui prête sa voix à Chico. Outre la musique, l’atout charme du film tient au style ondulé et naïf du dessinateur Javier Mariscal. Une réussite de cinéma populaire à l’ancienne, qui allie élégance et subtilité.
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une histoire passionnelle dont le rythme n’est malheureusement pas aussi soutenu que les somptueux morceaux de jazz qui l’accompagnent. Malgré tout, cette comédie dramatique musicale charme par sa sensualité latino, son ambiance mélancolique et sa valeur documentaire.
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Toutes ces imperfections, approximations graphiques et autres défauts d'animation, pourraient passer pour du style si, en permanence, on ne sentait les animateurs dépassés par l'ampleur du projet.