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Les ombres de Hayao Miyazaki et de Jules Verne planent sur ce dessin animé protéiforme qui embrasse le serial, l’esthétique steampunk, l’uchronie, le tout sous la supervision de l’immense Tardi, responsable de la création graphique. Trains suspendus, double Tour Eiffel, univers parallèle : à l’heure du triomphe de la 3D, la vision à plat d’Avril et le Monde truqué, d’une invention stimulante, rappelle le pouvoir d’attraction intact d’une forme jugée un peu désuète par certains... L’histoire, quant à elle, pleine de rebondissements et d’humour, est l’occasion pour les acteurs qui prêtent leur voix aux personnages de se livrer à de belles performances. Jean Rochefort en émule du professeur Tournesol et Philippe Katherine en chat philosophe assurent notamment le spectacle.
Toutes les critiques de Avril et le monde truqué
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Avril et le monde truqué est un merveilleux film d’aventures (...) Mais c’est son extraordinaire tableau de la capitale barbouillée de suie qui reste le plus vivement en mémoire.
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Tout l'univers de Tardi est là, enfin vivant et bouillonnant sous nos yeux. On en redemande.
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Une œuvre riche de voix remarquable, du trait de Tardi et de ce souffle à la Jules Verne époustouflant.
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(...) une course folle, bourrée d'humour et de tendresse, d'une poésie farfelue, une aventure où Jules Verne côtoie Miyazaki, avec tout un tas d'enfins volants.
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On pourrait tiquer sur un récit qui, quoique relativement haletant et fort documenté, concède beaucoup à l’enfance, pour ne pas dire aux gamineries (...) Pourtant, le film est en permanence transcendé par la force visuelle de son onirisme industriel et la teneur quasi entropique de sa narration.
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Un chat qui parle, un malfrat amoureux, un policier borné, des aérostats extravagants, des décors somptueux et tout le charme suranné de l'univers de Tardi pour une fable écolo-rocambolesque.
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Cette lecture steampunk marie élégamment les styles, entre érudition technologique (à la façon du Château dans le ciel de Miyazaki) et titis parisiens, rétrofuturisme et volutes Belle Epoque.
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Les adultes y retrouveront avec un plaisir de gosse les marques du créateur des Aventures d’Adèle Blanc-Sec. Quant à savoir si les enfants d’aujourd’hui, élevés à l’animation numérique, à la 3D et aux animesjaponais, y trouveront leur compte… On a malheureusement des doutes.
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Magnifié et poussé à un degré de créativité paroxysmique, l’univers graphique de Tardi prend ici une dimension jamais atteinte grâce au formidable scénario imaginé par les deux réalisateurs.
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Avril et le monde truqué constitue un bel exemple de steampunk intelligent et hypnotique.
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Tout, ici, ressemble à une sorte d'album mutant d'Adèle Blanc-Sec, particulièrement réussi, et jubilatoire. A commencer par les personnages.
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Si le film se trouve une âme dans le sérieux consacré à constituer une imaginaire en forme de réalité alternative invitant à la découverte attentive, il faiblit quand il s’agit de toucher au cœur, de dépasser la bonne facture de la direction artistique et du scénario pour animer l’indispensable part humaine de l’aventure
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Un univers décalé mais cohérent, à l’ambiance rétro, au service d’une fable initiatique plutôt dense, qui fait aussi référence à Hayao Miyazaki.
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Malgré un épilogue peu cohérent avec le reste du film, Avril et le monde truqué reste un divertissement visuellement superbe, porté par une distribution prestigieuse de voix.
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Bonne idée, résultat décevant. Le scénario est sympa (...) Sauf que le film accumule les péripéties et les inventions à la Jules Verne, et souffre d’un manque de rythme. Sans cadence, tout est longuet : on admire, on apprécie, on attend la fin.