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C’est l’histoire vraie d’une terrible saga judiciaire. En 1982, à la mort de sa fille de 14 ans, Kalinka, André Bamberski découvre des incohé- rences dans le rapport d’autopsie. Son enquête le mène au beau-père de Kalinka, cardiologue renommé et mis hors de cause ; il lui faudra des années pour obtenir le jugement puis la condamnation effective du meurtrier. Vincent Garenq (Présumé coupable,L’Enquête) poursuit sa mise en images des rouages de la justice et de ce qui les grippe. Il suit en détail le combat de ce père pour la vérité, dans la lignée édifiante d’une fiction documentée à la Cayatte. Le film bénéficie de l’interprétation puissante de Daniel Auteuil, entre douleur et obsession, folie et obstination.
Toutes les critiques de Au Nom de ma Fille
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) Garenq ne décrit pas uniquement un combat pour la justice. Il met aussi en scène une obsession et ses ravages. Et il le fait de façon intelligente (...)
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Si Au nom de ma fille est un thriller qui ne vous laissera pas insensible, on peut quand même regretter qu'il ne s'attarde pas assez sur la psychologie d'un personnage aussi ambigu que Dieter Krombach.
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(...) la réalisation tendue, entre passé et présent, a su trancher pour ne s’intéresser qu’à l’essentiel sans vider le film de sa substance émotionnelle.
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De la compassion, le public n’en manque pas pour ce héros qui va faire de sa vengeance le but de sa vie.
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Sans artifice, le film gagne en puissance grâce à sa pudeur et à mesure les faits parlent d'eux-mêmes.
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Sans artifice, le film gagne en puissance grâce à sa pudeur et à mesure les faits parlent d'eux-mêmes.
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Toujours rigoureux dans son écriture et sa mise en scène, le cinéaste a pourtant du mal, en dépit de la performance solide d’Auteuil, à faire évoluer son personnage, à mettre en évidence les ravages de trente ans de quête de justice sur le cœur d’un homme.
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La dimension humaine de l'affaire aurait gagné à être creusée : le scénario reste scolairement rivé à la chronologie du dossier...
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C'est parfois louable à défaut d'être très intéressant. Là, c'est gênant...
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Sa composition (Daniel Auteuil ndlr) exprime la dimension délirante de cette histoire, dimension que le film peine à traduire par ailleurs