Titre original ACAB (All Cops Are Bastards)
Date de sortie 18 juillet 2012
Réalisé par Stefano Sollima
Avec Pierfrancesco Favino , Marco Giallini , Filippo Nigro
Scénariste(s) Leonardo Valenti, Barbara Petronio, Daniele Cesarano
Distributeur Bellissima Films
Année de production 2012
Pays de production FR,IT
Producteurs Fabio Conversi
Genre Film policier

Synopsis

ACAB, ou “All Cops are Bastards”, était un slogan initialement utilisé en Angleterre dans les années 1970 par les skinheads. Rapidement il s’est propagé dans les rues et lesstades, propices aux guérillas urbaines. Cobra, Nero et Mazinga sont 3 « flics bâtards » qui, à force d’affronter le mépris quotidien, ont pris l’habitude d’être les cibles de cette violence, reflet d’une société chaotique dictée par la haine. Leur unique but est de rétablir l’ordre et de faire appliquer les lois, même s’il faut utiliser la force ...pagebreakInspiré de faits réels, le film nous transporte au cœur des violents épisodes de rues qu’a connue l’Italie : de l’assassinat d’un opposant au G8 à Gênes en 2001, à la mort d’un supporter de foot sous les coups d’un policier en 2007 ...

Toutes les séances de ACAB (All Cops Are Bastards)

Critiques de ACAB (All Cops Are Bastards)

  1. Première
    par Gérard Delorme

    ACAB (pour All Cops Are Bastards) raconte avec une franchise brutale la vie d’une unité de CRS tout en essayant de montrer comment des êtres humains peuvent exercer
    un métier aussi sordide et ingrat. Pour un salaire de misère, ils servent de tampon entre les citoyens et les institutions, absorbant toute la haine et la colère d’une société sous pression. Pour se préserver, les CRS font preuve entre eux d’une solidarité à toute épreuve, mais aussi à double tranchant : comme dans un gang, quiconque manque de loyauté est exclu. L’idéologie est également un soutien, comme le signifie ouvertement le plus dur d’entre eux, joué par Pierfrancesco Favino, l’un des piliers de Romanzo criminale. L’iconographie mussolinienne dont il s’entoure, son discours xénophobe et ses méthodes le rapprochent de ses ennemis néonazis. La seule différence, c’est que les flics sont
    du côté de la loi. Si les personnages sont fictifs, la plupart des événements décrits dans le film sont inspirés de faits réels et s’enchaînent comme une série de matches qui sont
    autant d’occasions pour chaque camp de se venger : meurtre d’un inspecteur, « exécution » sommaire d’un violeur roumain par un flic, mort d’un supporter de foot sous les coups d’un policier. En se gardant de tout jugement subjectif, ACAB décrit une société italienne rongée par la haine. La mauvaise nouvelle, c’est qu’elle ressemble en tout point au reste de l’Europe.