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Ce midi, lors de son journal sur TF1, Claire Chazal a lu un communiqué du CSA revenant sur des erreurs d'informations commises sur la chaîne... depuis 2008 !

Ce midi, lors de son journal sur TF1, Claire Chazal a lu un communiqué du CSA revenant sur des erreurs d'informations commises sur la chaîne... depuis 2008 ! Le journal de 13h00 de TF1 était inhabituel aujourd'hui. Non seulement il était avancé en raison du Grand Prix de Barhein de Formule 1, mais il s'est conclu par la lecture imposée par le CSA d'un communiqué officiel par Claire Chazal, des erreurs commises ces derniers mois sur la chaîne en matière d'info !Décidée le 9 mars dernier, cette sanction du CSA est directement issue de l'article 42-4 de la loi sur la liberté de communication : "dans tous les cas de manquement aux obligations incombant aux éditeurs de services de communication audiovisuelle, le Conseil supérieur de l'audiovisuel peut ordonner l'insertion dans les programmes d'un communiqué dont il fixe les termes et les conditions de diffusion. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel demande à l'intéressé de lui présenter ses observations dans un délai de deux jours francs à compter de la réception de cette demande".Pour la première fois donc, le CSA fait appliquer cette loi, et à TF1 de s'y plier par l'intermédiaire de Claire Chazal. Sur fond d'images de l'immeuble du CSA, la journaliste a lu sans émotions le texte qui lui a été imposé dans lequel la chaînes reconnaît ses fautes du 3 avril 2009, en ayant diffusé des images d'illustration d'une Assemblée Nationale pleine pour l'adoption du projet de loi Hadopi, du 12 avril 2009 avec un "commentaire sur un rassemblement professionnel au Bourget qui n'était pas exactement conforme à la réalité", et enfin du 8 août 2008 avec l'annonce erronée de la mort d'un enfant en direct.Le CSA tient à insister sur l'obligation d'exactitude de l'information à laquelle toutes les chaînes de TV doivent se plier.