Edge of Tomorrow de Doug Liman Dans un futur proche, des hordes d'extraterrestres extrêmement organisés, appelés les Mimics, ont livré une bataille acharnée contre la Terre, réduisant les grandes villes en cendres et causant la mort de millions d'êtres humains. Aucune armée au monde n'est à même de rivaliser avec la rapidité, la violence et les capacités cognitives exceptionnelles des combattants Mimics, très bien armés, ou de leurs chefs dotés de pouvoirs télépathiques. Mais à présent, les armées du monde ont réuni leurs forces pour une ultime offensive à quitte ou double contre les extraterrestres…Edge of Tomorrow baigne dans un second degré rare pour le genre, d’ailleurs renforcé par la nature du héros, soldat en première ligne qui n'a aucune envie d'y être. Poltron, maladroit voire carrément idiot, il fait office de boulet durant toute la première partie du film, et ça fait du bien de voir Tom Cruise se lâcher et rappeler à quel point il peut être drôle. A l'inverse, Emily Blunt est carrément un Rambo féminin qui sortirait tout droit d'un Expendables futuriste : lorsque ces deux là sont forcés de bosser ensemble, ça fait des étincelles. La trame et la réalisation sont donc une sorte de cocktail survitaminé qui pioche dans tous les styles à la louche. Le buddy movie pour le duo principal (car heureusement on échappe à la romance niaise, merci la guerre), le film d'extraterrestres de base, l'histoire d'un « élu » seul apte à pouvoir tout stopper grâce à son pouvoir, et bien sûr le principe de la boucle qui évoque à la fois Un Jour sans fin et Source Code en permanence, saupoudré d'un zeste d'Il faut sauver le soldat Ryan. Si le long-métrage ne transcende jamais ses modèles, il jongle avec eux d'une façon diablement efficace. Edge of Tomorrow sera diffusé à 20h50 sur Canal + Cinéma Le patient anglais d'Anthony Minghell 1945, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Un avion s'écrase dans le Sahara. Le pilote est gravement brûlé. Il est envoyé en Italie où il est soigné par Hana. Elle décide de s'installer en Toscane avec son patient dans un monastère abandonné. Ce dernier se souvient et raconte son histoire. Il se prénomme Almasy. Il avait une liaison avec Katherine, mariée à un agent secret anglais. Ce dernier, découvrant leur aventure, essaya de tuer Katherine dans un accident d'avion. Mais, il mourut. Voulant sauver Katherine, blessée, Almasy accepta de livrer des documents aux nazis en échange d'un avion. Mais Katherine ne survit pas, et c'est en fuyant que son avion s'est écrasé. Parallèlement, un homme mystérieux, Caravaggio, arrive au monastère. Il cherche à se venger d'Almasy qu'il rend responsable de ses blessures.Cette adaptation du roman L'Homme flambé de Michael Ondaatje Le Patient Anglais a remporté 9 Oscars en 1997. C'est un triomphe ! Le patient anglais, à (re)découvrir à 20h50 sur Chérie 25. [Rec] de Jaume Balaguero et Paco Plaza Angela est journaliste pour une télévision locale. Accompagnée de son caméraman, elle relate le quotidien de ceux qui travaillent la nuit. Ce soir, elle est dans une caserne de pompiers. La nuit est calme, aucune urgence. Jusqu’au coup de fil d’une vieille dame qui réclame du secours. Le tandem suit les pompiers et découvre en arrivant sur place des voisins très inquiets. D’horribles cris ont été entendus dans l’appartement de la vieille dame. Angela perçoit la tension des habitants, son reportage devrait enfin sortir de la routine…elle n’imagine pas à quel point !On connaît la formule depuis Le projet Blair Witch - utiliser une facture de faux reportage pour créer une vraie terreur. Rec l'exploite habilement, réussissant quelques scènes flippantes, mais ne dépasse pas les limites de son procédé. Au bout d'une heure, impossible de ne pas poser la question qui fâche: vous continueriez à filmer, vous, avec les 12 morts-vivants galopant à vos trousses pour vous chiquer le mollet? Le rythme hyper nerveux du film se charge heureusement de récupérer aussitôt l'attention. Efficace, à défaut d'être révolutionnaire.[Rec], à suivre à 20h40 sur RTL 9
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