Bullitt : les coulisses de la course poursuite culte
Un bolide façon requin
Si Peter Yates a choisi une Dodge comme voiture pour les méchants, car ce bolide lui rappelait un "<em>requin, un prédateur</em>." Une image bien loin de celle de la voiture qui était à l'époque l'un des véhicules les plus courants dans la police.
Les rétroviseurs en disent long
Si S<strong>teve McQueen</strong><strong> </strong>tenait absolument à prendre le volant pour cette scène, les assurances ont mis leur veto. L'acteur a été autorisé à réaliser certaines parties de la séquence tandis que sa doublure a pris le relais pour les cascades les plus dangereuses. Un changement de conducteur que l'on peut voir au niveau du rétroviseur. Lorsque celui-ci est tourné vers l'intérieur c'est Steve McQueen qui conduit. Lorsqu'il est tourné vers l'extérieur, c'est le cascadeur.
Trois semaines
Pour mettre en boite cette scène, les réalisateur et les acteurs ont travaillé d'arrache pied près de trois semaines.
Double bolide
Ce n'est pas une, mais deux Ford Mustang et deux Dodge qui ont été utilisées pour cette scène de poursuite. Des véhicules dont les freins ou encore le moteur ont été modifiés par un spécialiste automobile.
Fausse route
Plusieurs petits accrocs sont venus émailler le tournage de cette scène. Une caméra a été détruite par la Dodge qui est venue taper une voiture en prenant un virage un peu trop large. La marche arrière faite par <strong>Steve McQueen</strong> n'était pas non plus prévue au programme. L'acteur a raté son virage dans le feu de l'action.
Une voiture sans logo
Pour cette course-poursuite haletante, <strong>Steve McQueen</strong> est au volant d'une Mustang GT 390 Fastback. Une voiture sur laquelle n'apparaît pas les logos de la marque à la demande du comédien. Interrogé par <em>Automoto</em> il y a quelques mois, Anthony Bologna, un spécialiste du film présent sur le tournage, a confié : "<strong>Steve McQueen</strong> voulait une voiture banale, une voiture qu'aurait pu se payer son personnage, un simple flic. Une voiture pour aller au boulot mais quand même suffisamment puissante, rien de bling-bling. C'était très important pour McQueen."
Une scène qui n'aurait pas du exister
Dans la première version du scénario adapté d'un roman de Robert L.Pike, il n'y a aucune scène de poursuite. Cette séquence a été ajoutée lorsque <strong>Steve McQueen</strong> a repris la production et la tête d'affiche du film après la mort de <strong>Spencer Tracy</strong> rattaché à ce projet.
Une des scènes les plus cultes du réalisateur Peter Yates.Deux bolides devenus cultes qui déboulent à vitesse grand V dans les rues de San Francisco. C'est en quelques mots le contenu d'une des meilleures scènes de poursuite au cinéma. Une scène incontournable que l'on doit à Peter Yates dans Bullitt. Mettant en scène un Steve McQueen en grande forme, ce long-métrage a reçu en 1969 l'Oscar du meilleur montage. Une belle récompense pour un film qui a marqué les esprits et inspiré de nombreux réalisateurs. Et ce grâce à une course-poursuite palpitante et dingue de près de 10 minutes. Une séquence folle qui cache bien des secrets. La preuve avec ces quelques anecdotes du tournage de Bullitt qui dévoilent une facette moins connue du film rediffusé ce lundi soir à 22h20 sur TCM Cinéma.L'histoire de Bullitt par Peter Yates :Bullitt, lieutenant de police, est chargé par un politicien ambitieux de protéger Johnny Ross, gangster dont le témoignage est capital dans un procès où est impliqué l'homme politique. Malgré les précautions prises par Bullitt et ses hommes, Ross est grièvement blessé, puis achevé sur son lit d'hôpital. Bullitt s'aperçoit alors que la victime n'était pas le vrai Ross.La bande annonce du film :
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