MAJ 05/10/06 : Raymond Domenech rappelle Anelka en équipe de FranceEnfant terrible du football français, Nicolas Anelka suit depuis ses débuts une trajectoire hors du commun. Formé à l'INF Clairfontaine de 1993 à 1996, où il se lie d'amitié avec Thierry Henry, le gamin de Trappes intègre rapidement l'effectif du PSG entraîné par Ricardo. Du PSG à ArsenalAvec pour idoles Maradona, Romario, Georges Weah ou Van Basten, cet attaquant précoce foule les pelouses de première division dès ses 16 ans et inscrit son premier but pro à face à Lens, en septembre 1996. Il n'a alors que 17 ans. Barré par Valdès et Loko, le déjà ambitieux Anelka traverse la manche dès la trêve hivernale pour revêtir les couleurs d'Arsenal où Wenger lui promet du temps de jeu. La saison suivante, une blessure de Ian Wright exhausse son voeu. Il plante 6 fois et célèbre sa première sélection en équipe de France mais n'est pas retenu pour le mondial français. Qu'à cela ne tienne, Nico signe un superbe doublé lors du match qui suit le sacre des bleus, pour la première victoire française à Wembley, face à l'Angleterre. Anelka enchaîne par une grande saison à Arsenal (17 buts en 35 matchs) au terme de laquelle il est élu meilleur jeune joueur par ses pairs. Mais en éternel insatisfait, il va commettre une première bourde dans son plan de carrière. Real Madrid, le début des ennuisTransféré au Real Madrid, Anelka ne parvient pas à se faire une place au sein d'un vestiaire où les "Espagnols" (notamment la paire d'attaque Raul - Morientes) ne l'accepteront jamais. Ecarté un temps de l'équipe pour s'être plaint de son utilisation, Anelka parvient toutefois à sauver sa saison en inscrivant deux buts face au Bayern en demi-finale de Ligue des Champions et s'offre le droit de soulever la "coupe aux grandes oreilles". Nico doit cependant de nouveau faire ses valises. Revigoré par un Euro 2000 plutôt réussi, il signe son grand retour au PSG sous la présidence de Laurent Perpère qui souhaite monter une équipe composée de jeune issus de la banlieue parisienne. Malgré quelques exploits en Ligue des Champions, l'expérience est un échec. Hué par le Parc des Princes, Anelka ne tient que 18 mois. Après une demi-saison à Liverpool, l'ancien gunner atterrit à Manchester... City et son come back en Premier League prend des allures de mise au placard. Purgatoire à Fenerbahçe et BoltonSon mouvement suivant, direction la Turquie et Fenerbahçe, suscite l'incompréhension des observateurs qui se demandent comment "Bilal" (le nom arabe qu'il a choisit en se convertissant à l'Islam) pourrait réintégrer une équipe de France qui n'en finit plus de le bouder (2 sélections en 5 ans). Après l'épisode Santini (appelé pour pallier une blessure, il avait carrément refusé de disputer le France-Yougoslavie de novembre 2002), Nico tacle durement Raymond Domenech, excédé de voir Daniel Moreira ou Sidney Govou lui passer devant. Contre toute attente, le technicien français réintègre le Martiniquais d'origine lors du France-Costa Rica (3-2) organisé à Fort de France en faveur des victimes du crash survenu au Venezuela. Anelka ouvre le score et livre trois jours plus tard une très bonne prestation face à l'Allemagne. Mais, à l'annonce de la liste des 23 joueurs retenus par Raymond Domenech pour la Coupe du monde 2006, Nico est une nouvelle fois oublié. Il fait profil bas et décide de quitter la Turquie pour retrouver le championnat d'Angleterre, à Bolton, avec l'espoir que la médiatisation de ses prestations fasse changer Domenech d'avis... Renaissance à ChelseaGrâce à son passage réussi à Bolton, Anelka relance enfin l'intérêt des grands clubs, et c'est à Chelsea qu'il débarque en janvier 2008. La saison suivante, Nico explose de nouveau les compteurs avec 19 buts en championnat et peaufine son entente avec Didier Drogba. Des efforts récompensés en 2009-2010 par un titre de champion d'Angleterre sous les ordres de Carlo Ancelotti. Et une place dans les 23 sélectionnés pour la Coupe du monde organisé en Afrique du Sud. Domenech "fils de pute"Le Mondial 2010 aurait dû être une consécration pour Anelka, écarté en 1998, 2002 et 2006. Il accouche du plus grand fiasco médiatico-sportif qu'ait connu l'équipe de France. Titularisé en pointe de l'attaque des Bleus, Nico déçoit au cours de la préparation et ne respecte pas les consignes. Il est pourtant de nouveau dans le onze de départ pour le premier match face à l'Uruguay (0-0), puis contre le Mexique (0-2). Recadré par Domenech à la mi-temps de ce dernier, il aurait selon divers sources lâché un "va te faire enculer, fils de pute", avant d'être remplacé par Gignac, qui s'affiche deux jours plus tard à la Une du quotidien L'Equipe. Du jamais vu. L'affaire devenue publique, la Fédération décide d'exclure le joueur du Mondial. Une décision mal acceptée par les joueurs qui, sous l'impulsion du nouveau capitaine Patrice Evra, refusent de s'entraîner le dimanche à la surprise générale. Le préparateur physique Robert Duverne s'énerve contre Patrice Evra, le délégué de la Fédé annonce qu'il rentre à Paris pour démissioner. Et Raymond Domenech se retrouve à lire devant les journalistes une lettre signée des joueurs qui détaille l'origine de leur fronde, en soutien à leur coéquipier selon eux injustement exclu. Cet épisode hallucinant scelle l'étrange histoire de Nicolas Anelka sous le maillot de l'équipe de France. Un "je t'aime moi non plus" qui aura duré plus de douze ans...
Nom de naissance | Anelka |
---|---|
Nationalité | Français |
Genre | Homme |
Profession(s) | Sportif |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
---|---|---|---|---|
2002 | Le Boulet | Acteur | Nicolas le joueur de foot |
Dernières News
Les nouvelles productions françaises Netflix : Plan cœur saison 2, docus sur Maître Gims et Nicolas Anelka...
Le géant du streaming a aussi dévoilé des images de Family Business et autres séries à venir à l'occasion du festival Séries Mania.