Jérôme Alonzo

Jérôme Alonzo est un footballeur professionnel et consultant sportif de télévision français. Il est né le 20 novembre 1972 à Menton, dans les Alpes-Maritimes. Son père, Pierre Alonzo, a longtemps entraîné les catégories de jeunes du Paris Saint-Germain et a même dirigé les seniors en 1978, 1979, 1994 et 2000 en tant qu’entraîneur en chef ou adjoint. Dans un premier temps, Jérôme Alonzo pratique le handball et évolue au poste de gardien de but. Il s’oriente ensuite vers le football où il occupe la même position. C’est au F.C Antibes qu’il fait ses débuts à seize ans. Il y passe deux saisons avant d’intégrer l’Olympique Gymnaste Club de Nice en 1990. En cinq saisons, il garde les cages du club de la Côte d'Azur à sept reprises. En 1995, il signe à l’Olympique de Marseille qui joue alors en seconde division suite à l’affaire de corruption OM-Valenciennes. Titulaire à l’OM devant le jeune Thomas Videau, il enregistre quarante-cinq matches en deux années au stade Vélodrome. Il fait alors partie du groupe, emmené par l’expérimenté buteur irlandais Tony Cascarino qui fait remonter le club parmi l’élite à l’issue de la saison 1995-1996. L’exercice suivant s’avère plus laborieux pour Jérôme Alonzo. Maintenant que Marseille est à nouveau en première division, les dirigeants se sont lancés dans une vaste campagne de recrutement pour coller aux ambitions retrouvées du club phocéen : le Bulgare Yordan Letchkov, les défenseurs italiens Franceschini et Malusci, l’ancien Nantais Reynald Pedros, et surtout le gardien international allemand Andreas Köpke qui vient de remporter l’Euro 1996 avec sa sélection en Angleterre, face à la surprenante équipe de République tchèque. Jérôme Alonzo doit donc se contenter du banc, ce qui l’amène à quitter le club en fin de saison pour atterrir à Saint-Étienne. Avec l’ASSE, il retrouve la seconde division, mais il gagne considérablement en temps de jeu. Entre 1997 et 2001, il compte une centaine de participations à son actif, et contribue à la remontée des Verts en 1999. Approchant la trentaine, Jérôme Alonzo éprouve le besoin de se lancer un nouveau défi, et c’est au Paris Saint-Germain qu’il le relève. En 2001, il rejoint le Camp des Loges et se retrouve en concurrence avec Lionel Letizi, transfuge de la génération dorée du FC Metz des Robert Pirès , Cyrille Pouget et Sylvain Kastendeuch. C’est à partir de sa troisième saison sous les couleurs du club de la capitale qu’il devient titulaire à part entière, un exercice couronné par une Coupe de France. L’arrivée à l’été 2006 du gardien Mickaël Landreau, en provenance du Football Club de Nantes, pousse une nouvelle fois Jérôme Alonzo sur le banc des doublures. Néanmoins, le natif de Menton est systématiquement titularisé lors des matches de Coupe de France, qu’il soulève une deuxième fois en 2006, et de Coupe de la Ligue, remportée en 2008. En août 2007, il répond favorablement à l’invitation de la jeune chaîne de la TNT Direct 8 pour commenter quelques rencontres des éliminatoires de l’Euro 2008, dont elle a fraîchement acquis les droits de retransmission. Après une dernière saison au Paris Saint-Germain, Jérôme Alonzo décide de signer pour deux ans au FC Nantes en juin 2008. Les Canaris, qui viennent de se séparer du Champion du Monde 1998 Fabien Barthez , entendent le mettre en concurrence avec Tony Heurtebis, ancien gardien de but de Troyes et du Stade Rennais. En parallèle, il poursuit avec la télévision et Direct 8, qui continue de le solliciter pour faire office de consultant. Direct 8 vient en effet d’acquérir les droits de retransmission en différé des matches de Ligue 1 concernant Rennes, l’AS Monaco, l’AS Nancy Lorraine et Toulouse. À partir de janvier 2008, Jérôme Alonzo est appelé à accompagner les commentateurs Mikis Cerieix et Jézabel Lemonier, ainsi que les consultants Noël Tosi et Éric Roy. Le 30 octobre 2008, il dévoile le premier numéro de sa revue Surface Football Magazine, un bimestriel qui mêle le monde du football à ceux de la mode, du cinéma et de la musique. À côté du football, Jérôme Alonzo est un passionné de golf et de poker.