D'abord prestidigitateur, il devient un pionnier du cinéma en réalisant très tôt des « films à trucs », plus d'une vingtaine d'uvres charmantes dont certaines obtinrent un franc succès public. Travaillant beaucoup pour Pathé, il est ensuite nommé directeur artistique de la Cinea à Rome. Rappelé en France, on lui confère le titre de « directeur de la féerie » lorsqu'il réintègre Pathé, et il continue à signer, jusqu'en 1911, des films marqués du sceau du merveilleux et de la magie. On lui doit notamment : le Chapeau magique (1903), Métamorphose du roi de pique (id.), la Fée aux fleurs (1904), le Garde fantôme (id.), la Valse au plafond (1905), Rêve à la lune (id.), les Invisibles (id.), la Poule aux ufs d'or (1906), Pierrot amoureux (id.), Au temps des pharaons (1910), le Marchand d'images (id.), Fafalarifla (1911).