“Je trouve tout ça incroyablement frustrant”, ajoute le comédien.
Cela fait maintenant trois semaines que la double grève des scénaristes et comédiens d’Hollywood a débuté. Matt Damon, Will Smith, George R.R. Martin… Jusqu’ici, la plupart des personnalités du secteur ont montré leur soutien au mouvement. Il est en revanche bien plus rare d’entendre des comédiens s’opposer publiquement au mouvement de grève le plus important depuis 1960.
Stephen Amell, star d’Arrow, s’est lui montré réticent au combat initié par le syndicat des acteurs SAG-AFTRA, contre les producteurs de l'AMPTP.
“Je supporte mon syndicat, vraiment, et je suis de son côté. Mais je ne soutiens pas la grève”, a-t-il expliqué lors du Galaxycon, une convention qui se tenait en Caroline du Nord. “Je pense que c’est une tactique de négociation très réductrice, et je trouve tout ça incroyablement frustrant", a-t-il ajouté.
‘Arrow’ actor Stephen Amell says he doesn’t support the WGA/SAG-AFTRA strikes:
— Pop Crave (@PopCrave) July 31, 2023
“I do not support striking. I don't. I think that it's a reductive negotiating tactic, and I find the entire thing incredibly frustrating.” pic.twitter.com/rMTjxYXD8n
Le comédien, que l’on a aussi pu voir dans la série The Flash et Ninja Turtles 2, nomme notamment comme réducteur “le fait que ça se répercute sur des productions comme celle pour laquelle j’étais présent hier soir en avant-première”. Il mentionne ici la série Heels, qui entame sa saison 2 vendredi aux Etats-Unis, et peut donc difficilement être promue en cette période difficile.
Pour rappel, depuis le vote de la grève le 13 juillet dernier, la SAG-AFTRA incite ses 160 000 membres à déserter les plateaux de tournage, ainsi que les tapis rouges et autres activités de promotion. La plupart des productions hollywoodiennes sont mises à l’arrêt pour une durée indéterminée.
Les acteurs revendiquent une meilleure rémunération, et craignent l’arrivée progressive de l’intelligence artificielle dans le secteur. Au-delà des effets spéciaux, de nouvelles technologies ont été présentées comme “révolutionnaires” par les studios, pour cloner les visages des figurants et des acteurs à l’écran.
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