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Al Pacino : "Devenir riche et ­célèbre ne m’a jamais intéressé"

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Al Pacino : "Devenir riche et ­célèbre ne m’a jamais intéressé"

Al Pacino : "Devenir riche et ­célèbre ne m’a jamais intéressé"

Al Pacino : "Devenir riche et ­célèbre ne m’a jamais intéressé"

Considéré comme l'un des plus grands acteurs de sa génération, une légende du septième art avec des films cultes tels Le Parrain, Carlito's Way ou encore Scarface, Serpico et Heat, Al Pacino reçoit chez lui Paris Match et se livre, dans sa résidence de Los Angeles - au milieu de ses cartons, toujours pas déballés depuis son emménagement (il y a huit ans) - à une interview confession évoquant ses débuts au cinéma, son amour pour le théâtre, son enfance dans le Bronx, l'âge et les ravages du temps.Depuis ses débuts en 1969 avec Me, Natalie, Al Pacino n'a jamais quitté le grand écran. Acteur un jour, acteur toujours, à 74 ans, Al Pacino ne se voit pas arrêter un jour : "On me demande souvent quand je vais arrêter… Je ne peux pas envisager ma vie sans jouer la comédie".Amoureux de la comédie, Al Pacino l'est beaucoup moins des à côtés : "Devenir riche et ­célèbre ne m’a jamais intéressé : la seule chose qui a toujours compté pour moi, c’est de jouer".Aussi, en 1972, quand il découvre soudainement la célébrité après Le Parrain, Al Pacino n'est pas préparé ("Après Le parrain, je ne savais plus qui j’étais, des femmes dormaient sur mon palier…") et malgré le conseil de celui qu'il décrit comme son mentor Lee Strasberg ("Il m’a dit cette phrase que je n’ai jamais oubliée : 'Darling, il faut simplement t’adapter'"), le début de la gloire n'est pas facile à gérer et Al Pacino vit son non-anonymat nouveau à grand renfort de drogues et alcool.Teintées de névroses et d'excès, Al Pacino vit ses premières années de succès hors de contrôle comme il le confiait récemment lors d'une interview à la Screen Actors Guild Foundation. Aujourd'hui, Al Pacino a tourné la page à ses démons ("Ma vie a radicalement changé quand j’ai arrêté la drogue et l’alcool, il y a une trentaine d’années"), il "(se) laisse porter par la vie" et partage son temps entre cinéma et théâtre - ses premières amours : "J’ai eu envie de faire du théâtre depuis le jour où j’ai vu “La mouette”, de Tchekhov. Je devais avoir 14 ans. Le théâtre, c’est toute ma vie. Les acteurs, ma famille. On est tous très proches parce qu’on joue comme si notre vie en dépendait. Quand c’est fini, on se sent perdu. J’adore le cinéma, mais c’est seulement sur une scène de théâtre que je me sens vraiment à ma place".En attendant la sortie de The Humbling, son prochain long métrage sous la direction de Barry Levinson (en salles le 8 avril 2015), c'est d'ailleurs sur les planches que vous pourrez retrouver Al Pacino,  à Broadway dans une pièce de David Mamet, China DollL'histoire de The Humbling : Célèbre comédien de théâtre, Simon Axler sombre dans la dépression au point de devenir suicidaire lorsqu’il perd soudainement et inexplicablement son don. Pour tenter de retrouver le feu sacré, il entame une liaison avec une lesbienne deux fois plus jeune que lui. Mais très vite, leur relation sème le chaos tandis que d’anciennes connaissances du couple réapparaissent dans leur vie...Adaptation du roman Le rabaissement de Philip Roth.  La bande-annonce de The Humbling MC