Un drame écologique survient et perturbe l'équilibre d'un site naturel ou s'établissent des villageois...
Takumi et sa fille Hana vivent dans le village de Mizubiki, aux environs de la ville de Tokyo. Fidèle aux traditions, le duo père/fille vibre au rythme d’un espace naturel préservé, en harmonie avec un train de vie modeste, qui leur sied. Un projet de construction de "camping glamour" va venir perturber cet havre de paix. Le site naturel est une opportunité pour les citadins, qui pourront s’accorder une échappatoire à quelques kilomètres de la capitale. La vie des villageois et de Takumi ne sera plus pareille…
"J’ai été ému, sur le plateau. Cette force était particulièrement portée par leurs voix. J'ai voulu alors que ces voix atteignent aussi le public. Alors, avec la permission d'Eiko, j'ai décidé de fictionnaliser aussi notre collaboration sous la forme d'un long métrage intitulé Le Mal n'existe pas. Une fois de plus, je tiens à exprimer toute ma gratitude à Eiko, qui a été l'inspiration de ce projet", déclare le cinéaste dans le dossier presse pour expliquer la naissance de son nouveau film.
Au casting de ce drame écologique ? Ryo Noshikawa, Ryûki Kosaka et Ayaka Shibutani. Le réalisateur japonais Ryûsuke Hamaguchi collabore à nouveau avec la multi-instrumentaliste et compositrice japonaise Eido Ishibashi, avec qui il avait travaillé sur Drive my Car et le live concert Gift. Les deux créateurs convoquent leurs spécialités et réinventent les rapports entre son, image et narration.
Le Mal n'existe pas a remporté le Lion d'argent (Grand Prix du Jury) à la Mostra de Venise 2023. Il sortira le 10 avril 2024 en salles.
Drive my car, un vertigineux sommet de délicatesse [critique]
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