Pour lui, mais aussi pour Disney, qui mise gros sur cette suite.
"All in", titre The Hollywood Reporter au-dessus du portrait de James Cameron, empruntant cette expression du monde du poker pour illustrer le pari fou que représente Avatar : la voie de l'eau pour le cinéaste. Au sein du dossier spécial consacré au blockbuster événement de cette fin d'année (il sortira précisément le 14 décembre en France et le 16 aux Etats-Unis), le réalisateur de Terminator et de Titanic revient en détails sur la fabrication hors normes de sa saga. Car Cameron ne s'est pas contenté d'écrire une suite : il a co-signé quatre scénarios d'un coup et les a tous fait valider à la Fox avant de se lancer dans la production du n°2 -puis il a profité de son tournage pour filmer aussi les scènes principales du 3 et des bouts du 4. Alors que La Voie de l'eau s'apprête à arriver au cinéma, avec de nouvelles promesses scénaristiques (parler toujours d'écologie au plus grand nombre, mais aussi de la famille, un thème qui lui tient à coeur en tant que père de cinq enfants), et technologiques (pousser encore plus loin les limites de la performance capture, bluffer les spectateurs grâce au HFR...), il sait qu'il est attendu au tournant : pour être rentable, La Voie de l'eau devra empocher au moins 2 milliards de dollars de recettes, et donc rentrer dans le top 5 très fermé des plus gros succès de tous les temps. Où trônent déjà deux de ses films : Avatar, en tête depuis 2009 grâce à 2,9 milliards de dollars, et Titanic, fort de 2,2 milliards récoltés depuis 1997.
Voici les détails de fabrication de La Voie de l'eau, moins de quinze jours avant sa sortie en salles.
Apronfondir les thématiques
En sortant 13 ans après son aîné, Avatar 2 fait figure d'exception, et son créateur en a bien conscience. "Il y a un certain scepticisme autour de ce film dans ce milieu, reconnaît-il. On entend des choses telles que : 'Oh, Avatar a-t-il eu un impact culturel ?' 'Les gens se souviennent-ils des noms des personnages ?'" Selon Cameron, si les gens se rappellent moins de Jake Sully que de Luke Skywalker, c'est parce qu'ils n'ont pour l'instant vu qu'un seul film : "Quand vous avez un succès extraordinaire, d'habitude, vous revenez avec la suite dans les trois ans. C'est comme ça que fonctionne cette industrie. Vous revenez dans cet univers et construisez cet impact culturel au fil du temps. Marvel a eu quoi, 26 films pour construire leur univers, avec des personnages qui passent de l'un à l'autre ? Cet argument n'a pas de sens. On en reparlera une fois que cette suite sera sortie."
Si l'action de La Voie de l'eau fera un saut dans le temps d'une décennie, elle verra revenir les personnages principaux (Jake et Neytiri, toujours joués en performance capture par Sam Worthington et Zoe Saldana, leur grand adversaire Quaritch, à présent dans le corps d'un Na'vi, et toujours interprété par Stephen Lang), mais il y aura aussi pas mal de petits nouveaux, comme Kate Winslet en habitante des profondeurs de Pandora, Edie Falco en humaine employée par l'armée et bien sûr Sigourney Weaver, de retour dans un nouveau rôle : elle ne jouera plus le Dr. Grace Augustine comme dans le premier film, mais la fille du couple principal, Kiri. "Je me suis dit que j'allais utiliser artistiquement tout ce que j'avais traversé en tant que père de cinq enfants, explique Cameron. L'idée principale ici, c'est que la famille, c'est notre forteresse. A la fois notre plus grande force et notre plus gros point faible. Je me suis dit : 'Je suis carrément capable d'écrire ça. Je sais ce que ça fait d'être un père trou du cul.'" Cameron a en effet élevé ses trois enfants avec sa dernière femme, Suzy Amis, plus un aîné qu'il avait eu avec Linda Hamilton, et un autre que cette dernière a eu avant de se mettre en couple avec lui. Une famille recomposée qui a visiblement inspiré celle des Sully, qui comprend des enfants naturels et adoptés.
En plus de ce thème crucial, Cameron continuera d'explorer celui de l'écologie, toujours au coeur de l'actualité 13 ans après la sortie d'Avatar, et si important dans son histoire. Végétarien depuis une décennie, le metteur en scène tente de réduire son impact énergétique, ainsi que celui de sa famille, dans le privé, par exemple en déménageant dans une ferme leur permettant de faire pousser eux-mêmes leurs fruits et légumes. Tout en tournant des blockbusters remplis de scènes d'action par définition peu écologiques à tourner (il évoque ici sa passion pour les tournages à bord d'hélicoptères, par exemple), mais qui permettent à des milliers de personnes de travailler. Une contradiction qu'il aborde aussi dans ce portrait intéressant, où il apparaît plus réfléchi, moins provoquant que dans certaines interviews récentes. Il avoue ainsi que s'il a fait un si long break entre Avatar et sa suite, ce fut tout d'abord pour se reposer, et faire ce qui lui plaisait vraiment : explorer les fonds marins. En revenant d'une mission dans la fosse des Mariannes, il y a dix ans, il a failli tout laisser tomber : "Je me suis demandé si j'avais vraiment envie de refaire un film tout court, pas seulement un film Avatar, parce que je m'amusais tellement avec cette autre activité." Quelque temps plus tard, c'est finalement ce même sujet de l'écologie, et plus spécifiquement du changement climatique, qui l'a poussé à revenir aux commandes de sa saga. "Avatar était devenu le plus gros succès de tous les temps, et c'est un film qui vous demande de pleurer pour un arbre !", explique-t-il. Ayant pris conscience que le public était bien plus ouvert aux questions environnementales, et que cela rendait aussi les gens très anxieux, il a eu envie de poursuivre son histoire de défense de l'écosystème de Pandora : "Vous ne pouvez pas laisser passer ces messages environnementaux au-dessus de vos têtes. C'est si important. Peut-être que ce sont des choses qu'on voyait à l'horizon en 2009, et qui sont vraiment là, maintenant. Peut-être que ce sujet ne relève simplement plus du divertissement. On est passé d'un déni total du changement climatique à une acceptation fataliste, et on a oublié l'étape du milieu. Alors le rôle d'un cinéaste, ce n'est pas de faire briller ce genre de sujet, ni de l'assombrir, mais d'offrir des solutions constructives."
Il sait aussi qu'avec Avatar, comme avec Titanic, d'ailleurs, il ne rentre pas dans les cases des grosses productions habituelles à Hollywood, puisqu'il ne s'agit pas d'une licence existante (adaptation de comics ou de romans à succès) : "Je voulais dès le départ raconter une histoire épique sur un certain nombre de films. La jouer gros. On l'a toujours imaginé comme ça. Faisons Le Seigneur des Anneaux ! Mais bien sûr, eux, ils avaient les livres. Moi j'ai dû écrire l'histoire d'abord, qui n'était pas sous forme de livre, mais de script."
Replonger dans la 3D et la performance capture
L'histoire d'Avatar 2 à 5 a été complétée à partir de 2013 avec l'aide d'une team de scénaristes (notamment Rick Jaffa et Amanda Silver, le couple derrière le reboot de La Planète des singes). Ils ont développé chaque volet séparément, afin que les films puissent être vus et compris individuellement, mais qu'ils représentent au final un chapitre d'une même saga. Il a d'abord été question d'une trilogie, puis l'intrigue s'est étendue sur cinq films. Cameron s'est lancé dans le tournage de La Voie de l'eau en septembre 2017, à Wellington, en Nouvelle-Zélande. Après des années de faux départs : "Je n'ai jamais vraiment cru aux dates que le studio s'amusait à annoncer", commente-il, amusé. Quelques mois plus tard, son studio, la 20th Century Fox, était racheté par Disney, ce qui aurait pu couper net le projet, mais la firme a rapidement voulu continuer l'aventure. La majeure partie des prises de vue s'est déroulée en performance capture, dont de nombreuses scènes sous l'eau. Pour cela, il a fallu développer encore davantage les nouvelles technologies permettant de retransmettre à l'écran les expressions et mouvements des acteurs à l'aide de leurs combinaisons de performance capture, car celles-ci n'avaient encore jamais été utilisée de façon sous-marine. Cela a pris plusieurs mois avant de trouver la bonne technique, et Cameron en a alors profité pour tourner des séquences aquatiques d'Avatar 3 et même d'Avatar 4 ! En tout, ces prises de vue spécifiques se sont étalées sur 16 mois, soit plus d'un an consacré uniquement à filmer en performance capture. Une durée exceptionnelle, même pour une production de ce genre.
Une fois ces séquences en boîte, pas moins de 1400 artistes de chez Weta, la société justement spécialisée dans cette technologie, ont travaillé sans relâche pour donner vie à cette partie encore non explorée de Pandora. Cameron a lui-même filmé environ 70% des plans en numérique d'Avatar 2, précise l'article, en laissant un tiers à Richard Baneham, un concepteur d'effets visuels à qui il avait déjà fait appel pour le film original. Une confiance et une manière de lâcher prise que le réalisateur a apprécié. Connu pour son tempérament colérique, il raconte un tournage intense, mais apaisé de La Voie de l'eau, aux antipodes de ce qu'il a pu vivre (et fait vivre à ses équipes) dans les années 1980 et 1990. "C'est une grosse évolution pour moi, avoue-t-il, avant de se dire fier d'avoir pu montrer cette façon de faire plus humaine à ses enfants. Il y a plein de choses que j'ai faites plus jeune, que je ne referais pas, des décisions de carrière et des prises de risques que vous osez quand vous êtes un jeune homme empoisonné par sa testostérone. J'ai toujours pensé que c'était une toxine dont on devait se débarrasser, qu'on devait peu à peu virer de notre système."
Ce papier détaille également comment le Covid a bouleversé les plans, demandant aux artistes chargés des VFX de continuer à travailler de chez eux tout en obtenant des effets visuels à la hauteur, et ce durant plusieurs mois. Les prises de vue ont été bloquées quelques semaines, quand la Nouvelle-Zélande a fermé ses frontières en mars 2020, et même si Cameron et Landau ont pu négocier de revenir plus vite que prévu dans les studios en équipe réduite (une trentaine de personnes) dès le mois de mai, cela a posé de véritables casse-têtes logistiques. Un exemple tout bête : Jack Champion qui incarne l'un des enfants (humain) du couple phare du film, a été engagé à 13 ans sur ce projet, et il en aura 18 à sa sortie. Logiquement, il a énormément grandi durant ce tournage, ce qui fait qu'il a dû tourner tous ses passages de jeune ado rapidement, sans possibilité de reshoots. C'est pour ce genre de "détail" que Cameron a décidé de tourner des scènes des films n°2, 3 et 4 en parallèle, afin que les plans "matchent" d'un film à l'autre, qu'ils soient cohérents malgré leurs conditions de tournage particulières.
L'autre défi technique concernant Avatar 2 est évidemment sa sortie en 3D, car à l'époque, le premier volet avait lancé une mode énorme dans le monde... avant de s'essouffler. Paradoxalement, il y a beaucoup plus de salles équipées pour projeter de la 3D en 2022 qu'en 2009/2010 (110 000 écrans dans le monde contre 6000 à l'époque, détaille THR), mais ce mode de diffusion est moins attractif pour le public. Pour autant, Cameron considère que la 3D n'est pas morte : "Ironiquement, le relief est moins demandé, mais plus disponible", reconnaît-il avant de rappeler qu'en 2009, 97% de ses 76 millions de dollars enregistrés lors de son week-end de démarrage américain représentaient des projections en relief. Il a conscience en revanche que cette mode a entraîné des diffusions en 3D peu justifiées, des films ayant été convertis à la va-vite suite au carton d'Avatar pour exploiter ce nouvel outil de diffusion permettant de faire gonfler le prix des tickets de cinéma : "Je dirais tout d'abord que la 3D a été à la mode de façon globale durant un temps après ça, considérait-il déjà en ressortant le premier film au cinéma, en septembre dernier. Avatar a gagné l'Oscar de la meilleure photographie avec une caméra digitale 3D. Ca n'avait jamais été le cas avant, et durant les deux ou trois ans qui ont suivi, les mêmes caméras qui avaient été utilisées par les chefs-opérateurs leur ont permis de gagner à leur tour un Oscar (il parle des équipes d'Inception, Hugo Cabret, L'Odyssée de Pi et Gravity, ndlr). Donc durant ces 3 ou 4 ans, l'Académie a vraiment reconnu cette nouvelle photo en numérique. Et tous ces films étaient en 3D. (...) La 3D, ça a semblé être passé de mode pour beaucoup de gens, mais ce n'est pas fini, vraiment pas. Ça a au contraire été accepté. Maintenant, ça fait partie des choix quand vous allez au cinéma pour voir un blockbuster. Je rapproche ça du cinéma en couleur. Quand les premiers films en couleur sont arrivés, c'était énorme. Les gens allaient les voir justement parce qu'ils étaient en couleur. Je crois qu'autour de la sortie d'Avatar, les gens allaient aussi voir des films parce qu'ils étaient en 3D. Je pense que cela a impacté la manière dont les films étaient présentés, et que maintenant, ça fait partie du paysage."
Dans le nouveau numéro de Première, dont Avatar 2 fait la couverture, Jon Landau détaille enfin un dernier défi technique relevé par cette suite : sa diffusion en HFR. "Si on montre un film en 3D, c’est d’abord pour se rapprocher de la vision humaine, détaille le producteur. Mais quand on regarde le réel, il n’y a pas d’effet stroboscopique ; il n’y a pas les artefacts que le défilement à 24 images/seconde produit dans certains plans. Le HFR, en offrant plus d’images, donc plus de détails, permet de fluidifier la 3D et d’augmenter la sensation de réalité, notamment dans les scènes sous-marines ou dans les séquences aériennes. Mais pendant le tournage, on s’est rendu compte que pour les plans plus statiques ou les scènes de dialogues, le HFR pouvait jouer contre nous en créant un effet d’hyperréalisme qui sortait le spectateur du film. On a donc choisi les plans qu’il fallait améliorer. Ça se joue parfois à l’image près. Encore une fois, le but, c’est d’abord que les gens se perdent dans le monde d’Avatar. (...) on a choisi de tout ramener à 24 images/seconde ou à 48 images/seconde en fonction des cinémas. Pour le 48, certaines images sont donc juste doublées et je vous mets au défi de trouver quels plans ont été retouchés…"
Avatar raconté par James Cameron dans Première [partie 2]Tenir bon face aux changements de l'industrie
Si Cameron a pu se montrer très virulent face à la montée des plateformes de streaming et la baisse de la fréquentation des cinémas, c'est notamment parce qu'Avatar 2 représente un énorme pari pour l'industrie de 2022. Quand Disney a racheté la Fox, en 2017, Avatar fut tout de suite présenté comme l'une des priorités du studio, qui a notamment dépensé 500 millions de dollars pour concevoir une partie spéciale Pandora dans ses parcs d'attraction. La firme aux grandes oreilles voit grand pour développer cet univers, ce qui a plus que rassuré James Cameron et Jon Landau : en mars 2019, une fois que la vente était actée, l'un des patrons de Disney, Alan Bergman, a dit au réalisateur et à son producteur : "Tu vois, Jim, on a acheté ce studio pour avoir le prochain Avatar." Une fierté, qui représente aussi une grosse responsabilité. L'histoire d'Avatar et de Disney remonte d'ailleurs à avant la sortie du premier film, quand ce dernier, accompagné de Bob Iger et de Dick Cook, avaient découvert des images tests, en 2015, et qu'ils avaient adoré. C'est finalement la Fox, maison de Cameron sur Aliens, True Lies ou Titanic, qui avait obtenu les droits du film, mais la réaction des patrons de Disney avaient marqué le duo. Ils profitent d'ailleurs de ce portrait pour se dire ravis du retour de Bob Iger à sa tête.
Un optimisme partagé qui a permis de tourner Avatar 2 dans une certaine sérénité malgré son ampleur, même si comme le souligne Cameron en fin d'article, la bonne entente entre ses patrons et lui dépendra du succès de La Voie de l'eau au cinéma. "Peut-être qu'on vit notre lune de miel ?, s'amuse le cinéaste. Je ne sais pas, on verra bien. Si le film ne gagne pas d'argent, alors ça marquera sans doute la fin de cette lune de miel." Avatar 2 fera-t-il un carton ? C'est d'autant plus difficile à prévoir que depuis l'épidémie de Covid, de nombreuses salles de cinéma ont fermé dans le monde. "Je ne crois pas qu'on reviendra à 100% comme avant. Mais peut-être que 80% de salles, ça suffirait ? Et on aura aussi moins de compétition, vu que tout le monde bosse pour le streaming de nos jours..." Se pose aussi la question de la durée de cette suite, qui va réduire le nombre potentiel de projections. Beaucoup interrogé sur cette question, Cameron est visiblement lassé de devoir se justifier d'avoir tourné un long-métrage de plus de 3h : "J'en ai parlé très tôt à Disney, je leur ai dit : 'Vous achetez ce film des mains d'une bande de mecs de la Fox qui avaient accepté d'en faire un montage de 3h.' Parce que c'est ce qu'on a toujours voulu faire, une oeuvre épique. (...) Ne vous inquiétez pas pour les pauses pipi, le public pourra y aller quand il veut : s'ils ratent une scène, ils la verront quand ils reviendront !" THR rappelle alors que les cartons impressionnants de Titanic et Avatar au box-office s'expliquent en partie par le fait que beaucoup de spectateurs l'ont vu plusieurs fois au cinéma. Ses réalisations ne fonctionnent pas de la façon habituelle à Hollywood (gros hit lors du week-end de sortie, puis baisse importante de fréquentation). Au contraire, ils démarrent bien, mais sans record, puis bénéficient d'un bon bouche à oreilles, et les spectateurs qui ont aimé ses films reviennent les voir avec leurs proches. Comme on le précisait plus haut, Avatar a gagné 79 millions de dollars lors de son démarrage américain, puis le film n'a perdu en moyenne que 8% de recettes durant les 10 semaines suivantes...
Pour finir, James Cameron évoque les suites de sa saga. Pourra-t-il la poursuivre en cas d'échec ? Ou de semi-flop, l'objectif des 2 milliards étant particulièrement élevé ? "On pourra probablement finir le troisième film sans prendre en compte ses recettes, considère-t-il grâce à tout ce qu'on a déjà tourné (THR précise que Disney a déjà déboursé 100 millions de dollars pour cela). On s'est vraiment battus pour qu'ils sentent que cet investissement vaudrait le coup. Après ça, on espère pouvoir raconter toute l'histoire, car en cinq films, ce sera mieux qu'en quatre, et quatre, ce sera déjà mieux qu'en trois, et trois, c'est mieux que deux." Interrogé sur la possibilité de développer sa saga au-delà de cinq blockbusters, il explique avoir déjà songé à laisser sa place de réalisateur : "Evidemment, je ne serai pas capable de réaliser des films Avatar à l'infini, vu la somme d'énergie que chacun requiert. Je devrai former quelqu'un pour me remplacer, car même en étant aussi malin que possible en tant que metteur en scène, vous ne sauriez pas faire cela."
Avatar 3 déjà tourné, Avatar 6 et 7 à l'étude... James Cameron fait le point sur les suites
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