Ne se serait-on pas fait avoir avec ce Michael Jackson’s This is it ? Et si tout cela n’avait été qu’une vaste opération marketing ? Alors que le film de Kenny Ortega ne devait initialement être diffusé que deux semaines en salles, Sony vient officiellement d’annoncer qu’il prolongerait son exploitation jusqu’au 1er décembre. Une information déjà révélée il y a déjà quelques semaines par Première.fr et qui avait suscité l’indignation du distributeur qui s’était alors fendu d’un communiqué dans lequel on pouvait ainsi lire que Sony, par la voix de son Directeur Général France « confirme bien que l’exploitation en salles en France du film Michael Jackson’s This is it est programmée pour une durée de deux semaines, comme il en sera de même mondialement » et d’ajouter « Il ne s’agit donc pas contrairement à ce qu’affirme l’article du site « Première.fr » d’une « manipulation » quelconque du public ». Ah ? S’il ne s’agit pas de manipulation de quoi s’agit-il exactement ? This is it : un succès colossal et programméOn dira bien entendu qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et que devant le succès mondial (clairement annoncé alors que le film vient de dépasser les 21,3 millions de dollars de recette aux Etats-Unis) il eut été dommage de ne pas prolonger de quelques semaines l’exploitation en salles. Pourtant, au regard de cette nouvelle annonce et de la polémique initiée par notre article, on se dit que cette stratégie de communication qui consiste à donner l’illusion du manque ou de la rareté pour attiser et susciter l’envie des spectateurs, ne sert pas forcément le film. Non pas évidemment d’un strict point de vue commercial car de ce côté-là, la rentabilité semble d’ores et déjà assurée. Mais peut-être à cause de ce côté purement business qui transforme ce dernier hommage au King of Pop en une simple opération marketing comme il en existe tant d’autres. On se doutait qu’il ne fallait pas se bercer d’illusions et regarder ce lancement de Michael Jackson’s This is it les yeux remplis d’un idéalisme candide. Mais était-il alors bien nécessaire de démentir et d’entretenir ainsi cette même illusion lorsque Première.fr dévoilait le pot aux roses ?Que voulez-vous, les voies du business sont impénétrables.
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