Expendables ? Mais si : le retour de Sylvester Stallone et de ses amis musclés. 30 ans après leur haut fait d’armes bourrins, les actionners 80’s (Jet Li, Lundgren, Willis, Schwarzy, Eric Roberts...) reprennent les armes pour éventrer un contingent d’une armée de latinos. Les 60 secondes qu’on découvre laissent entendre qu’il s’agit déjà d’un classique ! Sly avait déjà fait son double come back crépusculaire avec John Rambo et Rocky Balboa. Cette fois-ci, ce n’est plus à ses personnages qu’il dit adieu mais à ce cinéma 80’s. Le résultat à l’air magnifique. Viscéral, brutal et émouvant... Chaque nouvelle vision d’images de ses Expendables annonçe une boucherie sans nom pleine de fun et de fureur nostalgique (si si). Quelque part entre Peckinpah et les meilleurs films de la Cannon (bel oxymore tiens !), Expendables promet donc d’être un pèlerinage dans les décombres d'une mythologie tombée en désuétude et ringardisée. A la fois épilogue et épitaphe, le film devrait mélanger les punch line démentes (“got my ass kicked” par Stallone), les morceaux de bravoure hallucinants (le six coup de Sly, le couteau de Statham), les fusillades de malades et surtout, surtout, la rencontre entre Willis et Schwarzy. Bon, sur ce sujet, ne nous énervons pas : Willis a récemment confirmé que cette scène avait été filmée en quelques heures. Autant dire qu’on ne devrait pas les voir beaucoup à l’écran. Mais ce qui compte, c’est moins la réunion des briscards que l’incroyable énergie qui se dégage du film, qui laisse penser que le film de Sly s’abreuve moins aux films 80’s qu’à tout ce qui a récemment révolutionné le cinéma d’action (HK et les scènes épileptiques de Paul Greengrass.
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- VIDEO - Expendables : 60 secondes de bonheur... et de massacres
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