Toutes les critiques de Une famille respectable

Les critiques de Première

  1. Première
    par Antoine Prioul

    De retour dans son pays après vingt-deux ans passés en Europe, un prof d’université iranien se retrouve au coeur d’une conspiration ourdie par un membre de sa famille. Avec ce thriller politique efficace et très dense, le cinéaste signe un premier long métrage de fiction qui évoque pêle-mêle la corruption généralisée, la violence policière du régime ou les fantômes de la révolution et de la guerre en Irak. Le film compense cette abondance de thèmes par une rage intérieure et un esprit d’insoumission pour le moins bouleversants.

Les critiques de la Presse

  1. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Pour son premier long-métrage de fiction le documentariste de Téhéran Massoud Bakshi a repris les codes du film d'espionnage ou policier pour les enfermer au sein d'un drame familiale.

  2. Les Cahiers du cinéma
    par Thierry Méranger

    Au-delà de l'hommage kirostamien, se matérialise ici l'occupation d'un espace clos, emblème de tous les conflits, dont la possible évolution est bel est bien le véritable enjeu dramaturgique du film.

  3. Nouvel Obs
    par Guillaume Loison

    Pour son premier long-métrage de fiction, le jeune réalisateur Massoud Bakhshi frappe fort : d’images quasi volées de bastonnades en pleine rue en tableaux cauchemardesques d’une caste d’oligarques cyniques, le film perce avec ardeur les tabous d’un pays sous éteignoir, tissant un remarquable polar existentiel, entre Marco Bellocchio et Francesco Rosi.

  4. Le Figaro
    par La Rédaction du Figaro

    Un magnifique polar persan.

  5. Télérama
    par Pierre Murat

    Sous couvert d'un règlement de comptes familial, une dénonciation subtile de l'Iran actuel. Saisissant.

  6. Libération
    par Gérard Lefort

    Le romanesque est là, du côté du suspense policier, même s’il est parfois un rien tortueux. Mais ce qu’on guette dans un film tourné in situ la dictature iranienne, ce sont aussi des informations. De ce point de vue, Une famille respectable est d’autant plus riche qu’ayant fait du flash-back un de ses ressorts dramatiques il exhume des archives nous replongeant au début des années 80, quand la guerre entre l’Irak et l’Iran, boucherie qui durera huit ans, va envoyer au casse-pipe toute une génération d’enfants de la révolution khomeyniste.

  7. La Croix
    par Arnaud Schwartz

    Ce premier long métrage de fiction livre, sur fond de haine familiale, un saisissant portrait de l’Iran.

  8. Elle
    par Florence Ben Sadoun

    Le réalisateur nous raconte l'Iran d'aujourd'hui en lutte contre le pouvoir et dresse un beau portrait des Iraniennes qui, chacune sous son voiles et à sa manière, se battent contre la corruption.

  9. Les Inrocks
    par Serge Kaganski

    À la fois polar, chronique familiale et radiographie politique, Une famille respectable est un dense tableau de l’Iran contemporain, bien écrit et bien joué.

  10. Les Fiches du cinéma
    par Iris Brey

    Une histoire réaliste, finement construite, sur la question de l'identité iranienne.

  11. L'Express
    par Julien Welter

    Cette facette méconnue et très concrète de la république islamique d'Iran est un sujet fort. Le scénario l'est moins, qui se perd en circonvolutions.

  12. Transfuge
    par Romain Blondeau

    (...) l'équilibre ici recherché, entre la piste documentaire et l'efficacité narrative (...) ne produit aucun trouble ni mystère.

  13. Le JDD
    par Danielle Attali

    Ce film, non sans qualité mené comme un polar, s'enfonce malheureusement dans une intrigue à l'opacité grandissante, et finit par en oublier son sujet (...)

  14. See
    par Fabien Baumann

    C'est confus, filmé comme un thriller. (...) Or si l'arrière plan politique intéresse, la forme policière, avec méchant caricatural et coup de théâtre à la dernière bobine, tombe assez vite dans la série B.

  15. StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    Un fiction alambiquée sur un prof exilé en occident (...) Malheureusement, à vouloir trop bien faire le cinéaste, se perd dans les méandres de son propre film et de ses bonnes intentions.

  16. Ecran Large
    par Stéphane Argentin

    Une scène d’ouverture intrigante suivi d’un grand bazar familial sur fond de gronde sociale dont on se désintéresse bien vite pour les laisser laver leur linge sale en famille.

  17. Positif
    par Fabien Baumann

    D'évidence, Massoud Bakhshi, dont c'est le premier long-métrage de fiction, cherche son style.