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The Artist fait le pari du film muet en noir et blanc pour célébrer la grandeur des sentiments et du septième art. Si la brillante mise en scène de Michel Hazanavicius se heurte à trop d'automatismes, elle distille un charme irrésistible.
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The Artist redonne ses lettres de noblesse à un genre démodé – le mélo – et nous replonge dans l’époque mythique de l’âge d’or hollywoodien. Il comble ainsi à la fois l’attente des cinéphiles et celle des nostalgiques des grands films populaires qui, en faisant appel à la sensibilité et à l’intelligence des spectateurs, ne les prennent pas pour des cons. Pour cela, Hazanavicius s’est reposé sur trois piliers : un scénario simple et lumineux (entre Chantons sous la pluie et Une étoile est née), une esthétique irréprochable et un casting de choc. Ils ne sont pas si nombreux, les films français à pouvoir revendiquer autant de qualités et d’ambition à tous les stades de la production. Rêvons d’un cinéma hexagonal dont The Artist serait le mètre étalon...
Toutes les critiques de The Artist
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Les amours contrariées d'un acteur du muet dégommé par l'arrivée du parlant et d'une starlette qui profite de ce nouveau procédé pour briller émeuvent et amusent à parts égales.
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Pari fou, voire un brin désuet sur le papier, The Artist dépasse vite l’hommage cinéphile pour se transformer en vrai beau film dramatique (…) Un vrai bonheur.
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Un brillant hommage au cinéma muet habité par un duo comme ressuscité du passé.
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Un long-métrage grand public et familial, drôle parfois, souvent très émouvant, formidablement interprété.
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Un sans-faute artistique (...) The Artist séduit sur la durée
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Poétique, émouvant, The Artist se mue en un pur mélodrame, qui raconte sans parole une romance éternelle.
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Oubliez donc le défi du "film muet en noir et blanc" qui ne dit en rien ce qu’est "The Artist" : un vrai mélo, drôle, bouleversant, innervé par une cinéphilie généreuse. Du cinoche populaire au sens le plus noble, chaplinesque, du terme. (...) "The Artist" est un film à la manière d’hier mais bien d’aujourd’hui, qui renoue avec l’essence du langage cinématographique – l’expression des corps et des images – avec un art au summum de sa force poétique et émotionnelle pour raconter le sauvetage d’un homme par le regard d’une femme. Michel Hazanavicius ("OSS 117") y dénude son amour du cinéma, le déshabille de ses oripeaux fétichistes, de son penchant pour le pastiche et signe un film d’amour tout court. Beau geste.
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(...) un film plus subtil qu'il n'en a l'air.
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(...) Hazanavicius a l'intelligence d'offrir un vibrant et sincère hommage au cinéma hollywoodien des années 1920-1930. Poétique, émouvant, The Artist se mue en un pur mélodrame, qui raconte sans parole une romance éternelle.
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(...) la nature de la mise en scène mais aussi le format presque carré, le noir et blanc, les intertitres, l'usage exclusif de la musique sur la bande son nous ramènent aux délices du cinéma muet à son zénith.
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Entre comédie et mélodrame, un pastiche à la fois très enlevé et profondément délicat du cinéma hollywoodien des années 20.
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La réussite du film tient à la manière joyeuse dont Michel Hazanavicius s'empare du cinéma d'antan avec les outils du cinéma d'aujourd'hui. Plus qu'un voyage dans le temps, The Artist est une plongée dans l'histoire du cinéma qu'il transforme, un peu comme aime à le faire Quentin Tarantino, en un gigantesque terrain de jeu.
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La première partie de The Artist est menée avec une virtuosité euphorisante. (...) La traversée du désert de George Valentin reste théorique.
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Michel Hazanavicius gagne son pari en réussissant un hommage élégant au cinéma muet qui a permis à Jean Dujardin de rafler le Prix d’interprétation à Cannes.
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Le problème de The Artist n’est pas celui du faux-semblant mais du faux air. Jean Dujardin, avec les indulgences du jury, a un faux air de Douglas Fairbank ; Bérénice Bejo, un faux air de Joan Crawford jeune, etc. Les rares moments de cinéma sont ceux où le film retrouve la geste du muet.