Toutes les critiques de L'Insensible

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Dans Zoologie, son précédent film, Ivan I. Tverdovsky décrivait une femme ordinaire affublée d’une queue et qui entamait une relation toxique avec un fétichiste. Drôle de film qui finissait par tourner en rond. Rebelote avec L’Insensible, portrait d’un ado atteint d’une maladie le rendant insensible à la douleur. Sa mère, qui l’a abandonné à la naissance, revient le chercher pour l’utiliser dans le cadre d’une arnaque bien rodée : Denis se jette sur des voitures pour faire chanter les conducteurs avec la complicité de l’appareil judiciaire entier... Séduisant sur le papier, le film se contente d’illustrer son propos sur la corruption généralisée en Russie, sans l’ombre d’une nuance. Le trouble naît surtout de la relation quasi incestueuse entre cette mère irresponsable et son fils en mal d’amour.