-
Jeune acteur de théâtre reconnu et littéralement habité par les rôles qu’il interprète sur scène, Philipp se partage entre Vienne et Hambourg. Sa vie bien remplie laisse peu de place aux autres. Mais l’irruption de son oncle Walter, vieux baroudeur et ancien artiste de cirque, va bouleverser son existence. Touchante variation sur le métier de saltimbanque et ses corollaires – la solitude et la pauvreté –, L’Éclat du jour vaut d’abord pour la belle composition de Walter Saabel en vieil amuseur oublié de tous.
Toutes les critiques de L'Eclat du Jour
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Filmé à la manière d’un documentaire, L’éclat du jour dresse le portrait de deux personnages que tout oppose pour finalement nous convier à une belle leçon de vie.
-
Le cinéma singulier de Covi et Frimmel plonge des personnages réels dans un bain de fiction. Après La Pivellina, une nouvelle réussite généreuse en émotion.
-
On retrouve là une profonde délicatesse, une clarté très aiguë du trait et, malgré quelques accents convenus, un dégoût de l’artifice narratif qui conduisent le récit à ne se déployer qu’au travers des tensions organiques.
-
Une œuvre tendre, intime et virevoltante, tournée entre Hambourg et Vienne, dont l’essentiel est son dialogue à la Diderot entre le Circassien et le jeune acteur.
-
Toujours en retenue, les réalisateurs prennent le parti du pamphlet contre l'éphémère et de la vacuité que véhicule parfois le monde du spectacle. Et le spectateur de se retrouver envoûté, notamment par un duo d'acteurs au jeu sensible.
-
À la manière d'un documentaire, cette humble chronique sociale se confronte à la réalité européenne. Plus que le talent d'un comédien, c'est l'humanité de son oncle qui éclate au grand jour.
-
Le film, délicat, paraît dénué de tout centre de gravité.
-
le film assume complètement et de manière cohérente sa dimension fictionnelle. Si les deux acteurs sont proches des personnages qu’ils incarnent (...), l’écriture des dialogues et des scènes témoignent d’une cohabitation stimulante entre l’artifice et le réel. C’est de ce fragile équilibre que L’Éclat du jour tire sa force (...) Sans enjeux dramaturgiques (...), l’œuvre de Tizza Covi et Rainer Frimmel se laisse porter par une sorte d’étrange flottement. Si cette absence de didactisme scénaristique donne parfois le sentiment de ne pas trop savoir où les deux cinéastes veulent en venir, elle confère au film une liberté de ton qui fait de cette ode du retour au réel un objet fragile mais précieux.
-
L'Eclat du jour confirme ainsi le talent singulier de Tizza Covi et de Rainer Frimmel, leur capacité à dépeindre un univers où le traumatisme et l'angoisse de l'abandon déterminent le sort de personnages dessinés avec une grande vérité (...).
-
Les réalisateurs de « La Pivellina » restent fidèles à leur style, naturalisme documentaire et semi-improvisation des acteurs. Le charme agit toujours, malgré un récit trop prévisible.
-
Pas tout à fait palpitante, cette rencontre ressemble un peu à un documentaire.