Toutes les critiques de Beaucoup de bruit pour rien

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Entre deux Avengers, Joss Whedon s’est piqué d’adapter la célèbre pièce de Shakespeare en conservant le texte mais en projetant les personnages dans un environnement contemporain. Il a ainsi tourné dans son propre salon et fait appel à ses potes – tous les acteurs, méconnus en France pour la plupart, ont joué dans les films et les séries qu’il a supervisés. Le résultat est un mélange irritant de pose arty (pourquoi tourner en noir et blanc un film par ailleurs transposé à notre époque ?), de direction artistique inexistante et de cabotinage excessif (les roulés-boulés des acteurs font passer les grimaces de Kenneth Branagh pour des outrances acceptables). Reçu avec ferveur au festival de Toronto, ce film d’art et essai n’a qu’un mérite : donner du temps de jeu à la ravissante et très douée Amy Acker, parfaite de mauvaise foi en Beatrice. Bref, beaucoup de bruit pour rien.

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    En montrant ce que l'on n'a pas envie de voir, en souillant d'acide des plaies béantes. Le tout avec un sens du casting toujours aussi saisissant qu'on retrouve dans le choix de Stacy Martin pour camper son héroïne (Charlotte Gainsbourg) dans ses jeunes années. Une révélation dont l'apparente fragilité masque une force et une puissance magnétique. Ce corps envoûtant, malmené, brutalisé et embarqué dans une quête qui la mènera à sa perte est littéralement fascinant.

  2. NewYorker
    par Anthony Lane

    Un film qui swingue, un des projets de Whedon les plus majestueux.

  3. Chicago Sun Times
    par Sheila O’Malley Sheila O’Malley

    La magie fonctionne du début à la fin.

  4. Chicago Sun Times
    par Nell Minow

    Joss Whedon va chercher dans la pièce de Shakespeare le côté sexy, sophistiqué et huppé.

  5. New York Daily News
    par Elisabeth Weitzman

    Un délice absolu.

  6. Cinenews.be
    par Adeline Weckmans

    Pas totalement réussi, mais une bouffée d'air agréable dans l'avalanche de fims pop-corn et les titres artis trop sérieux.

  7. San Francisco Chronicle
    par Karen D’Souza

    Un film fluide et post-moderne qui vous enchantera comme il se doit.

  8. Les Fiches du cinéma
    par Thomas Fouet

    Joss Whedon s'attaque à Shakespeare : l'initiative pouvait surprendre. Le résultat, personne et récréatif, est pourtant une modeste mais réelle surprise.

  9. Critikat.com
    par Carole Millerili

    Joss Whedon propose donc un bel exercice de style, mais sa maison nécessite de nombreuses clés pour être parcourue avec un plaisir complet.

  10. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    Amoureux de Shakespeare, le réalisateur américain met en scène son nouveau film avec une fantaisie étincelante.

  11. Télé 7 jours
    par Philippe Ross

    Réalisé en douze jours, en noir et blanc et avec des amis acteurs vus dans ses séries, le film respecte le texte, tout en adoptant un rythme frénétique qui met en lumière la modernité de l’oeuvre. Mine de rien, voilà sans doute l’une des meilleures adaptations du dramaturge.

  12. Public
    par Florence Roman

    Le créateur de Buffy contre les vampires et réalisateur de The Avengers donne un sacré coup de jeune à la pièce du dramaturge anglais. Brillant, moderne et étonnant !

  13. USA Today
    par Claudia Puig

    Une comédie délicieusement fougueuse, des visuels splendides, des performances fortes et des situations absurdes post-modernes.

  14. Excessif / TF1 News
    par Ambre Deharo

    ce Beaucoup de bruit pour rien est un joyeux bordel, décalé et original, qui nous ferait presque oublier par sa modernité et sa luminosité la version de Kenneth Branagh sortie en 1993. Joss Whedon réussit là un pari fou et confirme que rien n'est hors de sa portée...

  15. Globe and Mail
    par Michael Posner

    Une version indé de la pièce de théâtre, filmé en noir et blanc et très intimiste.

  16. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Filmée en noir et blanc, simplement mise en scène, l'expérience n'a d'autre ambition que de capturer et de transmettre le plaisir qu'un réalisateur, son équipe et ses acteurs ont partagé à se retrouver autour d'un texte auquel les siècles et les adaptations n'ont rien ôté en saveur. En costumes ou en jeans, sur scène ou à la maison, Shakespeare est à tout le monde : qu'on se le dise.

  17. Télérama
    par Cécile Mury

    Adaptation moderne de la fameuse comédie de Shakespeare. Elégant et sensible, mais moins pétillant que la version ciné précédente, signée Kenneth Branagh.

  18. Le Canard Enchainé
    par Jean-François Julliard

    Transposition moderne de la pièces de Shakespeare (...) Les anachronismes voulus par le cinéaste Josh Whedon sont parfois plaisants, voire inspirants, mais ils manquent trop souvent de folie.

  19. Chicago Tribune
    par Michael W. Phillips Jr

    Au final, c’est une comédie romantique qui fonctionne bien.

  20. Wall Street journal
    par Joe Morgenstern

    L’aspect joyeux de la pièce a été préservé à travers cette production modeste.

  21. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Armé d’une somptueuse photographie en noir et blanc pour donner un cachet authentique à sa vision de la pièce, le film s’égare dans les clichés hollywoodiens qui s’évertuent à toujours vouloir retranscrire la splendeur des jardins italiens dans des productions romantiques clés en main. Certains trouveront au métrage un certain charme, il en a sûrement un, il est même plutôt agréable à suivre, à condition toutefois, de trouver les acteurs convaincants, or le charisme relatif d’Alexis Denisof en Bénédict ou d’Amy Acker en Béatrice, fait pale figure après les formidables compositions du couple Kenneth Branagh-Emma Thompson.

  22. Ecran Large
    par Laurent Pécha

    Si Whedon est plus fort que Branagh pour adapter Marvel, pour ce qui est de Shakespeare, c’est une toute autre histoire. On appelle ça une catastrophe.

  23. CinémaTeaser
    par Aurélien Allin

    Une adaptation de Shakespeare assez vaine.

  24. Toutlecine.com
    par Pauline Hodbert

    L'adaptation de Shakespeare, Beaucoup de bruit pour rien par le réalisateur Joss Whedon entre deux tournages de Avengers. Un tournage léger et rapide qui laisse perplexe face à ce génie de la réalisation.

  25. Nouvel Obs
    par Nico Schaller

    Whedon a tourné le film chez lui, en noir et blanc et en seulement douze jours. S’il misait sur l’effet de distanciation, c’est raté : son home-movie pseudo-brechtien ne produit rien d’autre que l’ennuyeuse impression d’assister aux répétitions d’une troupe de théâtre amateur.

  26. Chicago Reader
    par Ben Sachs

    Cette production indépendante rapide et mal construite doit être agréable à voir chez soi mais pas au cinéma.

  27. Le JDD
    par Barbara Théate

    Joss Whedon quitte l'univers des superhéros d'Avengers pour revisiter celui de Shakespeare. Mauvaise idée : la transposition de l'intrigue à nos jours ne fonctionne pas. Les nobles italiens ressemblent désormais à des politiciens entourés de bodyguards dans une maison cossue d'une ville américaine, et les dialogues écrits en 1600 résonnent comme une langue étrangère incompréhensible.