PHOTOS - Piège @ Matignon : Jean-Pierre Pernaut et Nathalie Marquay au théâtre
PHOTOS - Piège @ Matignon : Jean-Pierre Pernaut et Nathalie Marquay au théâtre
PHOTOS - Piège @ Matignon : Jean-Pierre Pernaut et Nathalie Marquay au théâtre
Piège @ Matignon : Jean-Pierre Pernaut et Nathalie Marquay au théâtre
<strong>Jusqu?au 12 avril, Nathalie Marquay tient la scène du théâtre du Gymnase dans </strong><strong>Piège @ Matignon</strong><strong>, une comédie co-écrite avec son mari Jean-Pierre Pernaut, présentateur du JT de 13h sur TF1. Rencontre.</strong> Pour un coup d?essai, c?est plutôt réussi. La pièce écrite par Nathalie Marquay et Jean-Pierre Pernaut (avec la collaboration de Jean-Claude Islert sur une mise en scène d?Eric Civanyan), est un succès. Dans la salle du théâtre du Gymnase pleine à craquer, le public rit de bon c?ur tout au long d?un vaudeville qui épingle aussi bien la classe politique que les propagateurs de rumeurs sur Internet. L?histoire débute ainsi. À la veille d?un remaniement ministériel, un "premier ministrable" (Stéphane Slima) revient d?une fête costumée. Travesti en femme en compagnie de sa jolie épouse (Nathalie Marquay) en combinaison léopard très moulante, ils sont victimes d?une crevaison au bois de Boulogne. Endroit idéal pour un guet-apens. Des rivaux politiques les font filmer à leur insu et diffusent les images sur le Web. C?est le point de départ d?une comédie hilarante dans laquelle Nathalie Marquay, pétillante et énergique, organise la riposte au piège qui vise à ruiner la carrière politique de son mari. Elle est entourée d?un quatuor d?excellents comédiens : Stéphane Slima, Philippe Bardy dans le rôle du rival sans scrupule, Eric le Roch dans celui du secrétaire félon et Gladys Cohen (l?inénarrable maman de José Garcia dans <em>La vérité si je mens), </em>en désopilante femme de ménage envahissante et effrontée. <strong>Jean-Pierre Pernaut</strong> <strong>Que représente cette pièce pour vous ?</strong> C?est l?aboutissement d?une aventure, d?un pari que Nathalie et moi avons fait. Nathalie a travaillé sur les personnages et moi sur le thème. Nous avons eu pas mal de difficultés pour arriver à nos fins. Dans un premier temps, la pièce devait s?appeler <em>Magouille.net</em> et nous avions prévu de la monter l?année dernière au théâtre de l?Avenue. Après des soucis de disponibilité de salle, nous avons finalement trouvé des producteurs parmi lesquels, la Fondation Bajen, pour monter le spectacle au théâtre du Gymnase. <strong>Pourquoi avoir pris Internet pour cible ? </strong> Tout le monde peut être affecté par les rumeurs diffusées sur le Web. En France, des ministres en ont été victimes. Même le Président n?a pas été épargné. Il y a aussi ces images, ces phrases tronquées, retirées de leur contexte, qui deviennent des informations sur le Web. Autrefois, le rayon de nuisance d?un corbeau se limitait à son village. Aujourd?hui, avec Internet, c?est le monde entier qui est au courant. <strong>Cette pièce est aussi une charge féroce contre le monde politique?</strong> C?est d?abord un vaudeville. Il n?y a aucun message. Je n?ai pas fait ?uvre de chansonnier. J?ai juste posé un regard amusé sur ce monde-là. Ma cible réelle est la dérive d?Internet et les conséquences que ça peut avoir sur la vie des gens. <strong>Nathalie Marquay </strong> <strong>Cette pièce n?est-ce pas une façon d?exorciser les rumeurs dont votre couple a été victime ?</strong>Ce n?était pas l?idée de départ même si nous avons eu aussi à subir les ragots. Mais, bon, nous sommes un couple solide et il en faut beaucoup plus pour nous détruire. <strong>Le succès de cette pièce c?est une reconnaissance en tant que comédienne ? </strong>J?ai toujours été considérée comme la femme de..., ou l?ex-Miss France. C?est assez frustrant ! Je voulais exister par moi-même et être reconnue comme auteur et comédienne (elle avait débuté sur les planches dans <em>Un couple parfait? enfin presque !</em> en 2010). Ma plus grande récompense est d?entendre le public rire et applaudir tous les soirs. Je ne m?en lasse pas. Un vrai bonheur. <strong>Finalement, cette pièce pour vous et Jean-Pierre c?est un troisième bébé ?</strong> Tout à fait ! Mais un enfant qui serait né aux forceps car ça n?a pas été facile de faire aboutir ce projet. <strong>Hacène Chouchaoui de Télé 7 Jours</strong><strong> </strong>
Nathalie Marquay et Jean-Pierre Pernaut
Nathalie Marquay
Nathalie Marquay et Gladys Cohen
Jusqu’au 12 avril, Nathalie Marquay tient la scène du théâtre du Gymnase dans Piège @ Matignon, une comédie co-écrite avec son mari Jean-Pierre Pernaut, présentateur du JT de 13h sur TF1. Rencontre.Pour un coup d’essai, c’est plutôt réussi. La pièce écrite par Nathalie Marquay et Jean-Pierre Pernaut (avec la collaboration de Jean-Claude Islert sur une mise en scène d’Eric Civanyan), est un succès. Dans la salle du théâtre du Gymnase pleine à craquer, le public rit de bon cœur tout au long d’un vaudeville qui épingle aussi bien la classe politique que les propagateurs de rumeurs sur Internet.L’histoire débute ainsi. À la veille d’un remaniement ministériel, un "premier ministrable" (Stéphane Slima) revient d’une fête costumée. Travesti en femme en compagnie de sa jolie épouse (Nathalie Marquay) en combinaison léopard très moulante, ils sont victimes d’une crevaison au bois de Boulogne. Endroit idéal pour un guet-apens. Des rivaux politiques les font filmer à leur insu et diffusent les images sur le Web. C’est le point de départ d’une comédie hilarante dans laquelle Nathalie Marquay, pétillante et énergique, organise la riposte au piège qui vise à ruiner la carrière politique de son mari. Elle est entourée d’un quatuor d’excellents comédiens : Stéphane Slima, Philippe Bardy dans le rôle du rival sans scrupule, Eric le Roch dans celui du secrétaire félon et Gladys Cohen (l’inénarrable maman de José Garcia dans La vérité si je mens), en désopilante femme de ménage envahissante et effrontée.Jean-Pierre PernautQue représente cette pièce pour vous ?C’est l’aboutissement d’une aventure, d’un pari que Nathalie et moi avons fait. Nathalie a travaillé sur les personnages et moi sur le thème. Nous avons eu pas mal de difficultés pour arriver à nos fins. Dans un premier temps, la pièce devait s’appeler Magouille.net et nous avions prévu de la monter l’année dernière au théâtre de l’Avenue. Après des soucis de disponibilité de salle, nous avons finalement trouvé des producteurs parmi lesquels, la Fondation Bajen, pour monter le spectacle au théâtre du Gymnase.Pourquoi avoir pris Internet pour cible ? Tout le monde peut être affecté par les rumeurs diffusées sur le Web. En France, des ministres en ont été victimes. Même le Président n’a pas été épargné. Il y a aussi ces images, ces phrases tronquées, retirées de leur contexte, qui deviennent des informations sur le Web. Autrefois, le rayon de nuisance d’un corbeau se limitait à son village. Aujourd’hui, avec Internet, c’est le monde entier qui est au courant.Cette pièce est aussi une charge féroce contre le monde politique…C’est d’abord un vaudeville. Il n’y a aucun message. Je n’ai pas fait œuvre de chansonnier. J’ai juste posé un regard amusé sur ce monde-là. Ma cible réelle est la dérive d’Internet et les conséquences que ça peut avoir sur la vie des gens. Nathalie Marquay Cette pièce n’est-ce pas une façon d’exorciser les rumeurs dont votre couple a été victime ?Ce n’était pas l’idée de départ même si nous avons eu aussi à subir les ragots. Mais, bon, nous sommes un couple solide et il en faut beaucoup plus pour nous détruire.Le succès de cette pièce c’est une reconnaissance en tant que comédienne ? J’ai toujours été considérée comme la femme de..., ou l’ex-Miss France. C’est assez frustrant ! Je voulais exister par moi-même et être reconnue comme auteur et comédienne (elle avait débuté sur les planches dans Un couple parfait… enfin presque ! en 2010). Ma plus grande récompense est d’entendre le public rire et applaudir tous les soirs. Je ne m’en lasse pas. Un vrai bonheur.Finalement, cette pièce pour vous et Jean-Pierre c’est un troisième bébé ?Tout à fait ! Mais un enfant qui serait né aux forceps car ça n’a pas été facile de faire aboutir ce projet.Hacène Chouchaoui de Télé 7 Jours
Commentaires