C’est dans une chronique publiée ce lundi 18 mars 2013 dans le quotidien Libération que Daniel Schneidermann, le fondateur d’Arrêt sur Images, est revenu sur la vive discussion ayant opposé le chroniqueur d’Alessandra Sublet au présentateur de Ce soir (ou jamais!).

Ancien présentateur de l’émission de France 5 Arrêt sur Images et fondateur du site internet du même nom, Daniel Schneidermann signe également un billet d’humeur dans le quotidien français Libération. Ce lundi, c’est à l’un de ses confrères qu’il a décidé de consacrer sa chronique : Patrick Cohen, le journaliste de France Inter officiant également comme chroniqueur dans l’émission C à vous sur France 5. C’est d’ailleurs l’une des interventions de Patrick Cohen dans cette émission qui a fait réagir Daniel Schneidermann.Face à Frédéric Taddeï, invité le 12 mars dernier de l’émission, Patrick Cohen n’avait en effet pas hésité à critiquer la volonté de l’animateur d’inviter des personnalités controversées telles que Dieudonné ou encore Tariq Ramadan. Il avait ainsi lancé à l’animateur de Ce soir (ou jamais !) : "Vous invitez des gens qu'on n'entend pas ailleurs mais vous invitez aussi des gens que les autres médias n'ont pas forcément envie d'entendre ! Des gens que vous êtes le seul à honorer à la télévision. Et à mon avis, pas seulement pour de bonnes raisons (...)"Attaqué, Frédéric Taddéi avait répliqué : "Vous, vous faites le journal, vous ne faites pas une émission de débats intellectuels (...) Je suis sur le service public, ce n'est pas à moi d'inviter les gens en fonction de mes sympathies ou antipathies", ce à quoi Patrick Cohen avait immédiatement répliqué : "Ce n'est pas une question de sympathie ou d'antipathie ! On a une responsabilité, quand on anime une émission de débats publics, de ne pas propager des thèses complotistes ou de ne pas donner la parole à des cerveaux malades."Loin de passer inaperçu, cet avis très tranché sur certains invités de Frédéric Taddeï n’a pas vraiment plu à Daniel Schneidermann qui n’hésite pas à clamer dans Libération : "Il a parfaitement le droit de ne pas inviter Ramadan, Soral, Nabe ou Dieudonné, aucun cahier des charges du service public ne l'oblige à le faire. il n'y a aucune raison d'en faire une question de principe, et de proclamer que même la baïonnette dans les reins, on n'invitera pas bidule. (...)Se priver d'invités intéressants parce qu'on n'est pas d'accord avec eux est, pour un journaliste payé par le contribuable, une faute professionnelle".Redécouvrez ci-dessous l’altercation entre Frédéric Taddéï¨et Patrick Cohen.