"Je ne reconnais plus le Charlie de mon enfance", déplore la comédienne.
Actuellement à l'affiche de la série de France 3 La Stagiaire, Michèle Bernier se montre critique, dans une interview au JDD, à l'encontre du journal satirique, pourtant cofondé par son père, le Professeur Choron (né Georges Bernier).
"Charlie Hebdo a changé. Même si Cabu et Wolinski étaient restés, ce n’était déjà plus le journal que j’ai connu enfant. Désormais, il est plus politisé et moins drôle", estime l'actrice de 59 ans.
Regrettant le changement de ligne éditoriale de Charlie Hebdo, Michèle Bernier désapprouve la politisation de l'hebdomadaire et se souvient des débuts de la publication : "Celui que j’ai connu, c’était 'Élections, piège à cons'. Des mécréants, de joyeux anars sans Dieu ni maître, c’était l’humour à plein pot fait par des gens extrêmement drôles et intelligents. Des illuminés beaucoup plus généreux dans leur façon de concevoir le monde et de le casser en mille morceaux avec des grands éclats de rire. Ils n’affichaient pas d’engagement politique. Mon père n’a jamais voté de sa vie", confie-t-elle.
Charlie Hebdo a été créé en 1970, pour remplacer Hara-Kiri, cofondé en 1960 par le professeur Choron avec François Cavanna.
Michele Bernier - qui s'illustre tous les mardi soir à 20h55, sur France 3 dans La Stagiaire au côté d'Arié Elmaleh - sera prochainement au théâtre : "Je serai sur scène avec ma fille Charlotte au petit théâtre de Paris en mars avec une pièce d'une heure qui s'appelle J'ai laissé un mot sur le frigo. On encourage toutes celles qui ont des mamans ou des filles actrices de la jouer. On espère Josiane Balasko et Marilou Berry, Charlotte de Turckheim et Julia Piaton. Il y aura aussi un troisième one woman show en 2017", conclut-elle dans les colonnes de Paris Match.
La Stagiaire aura une saison 2. Dix nouveaux épisodes ont été commandés par la chaîne.
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