Sam Hargrave, le réalisateur du film, raconte les conditions de tournage de cette longue scène d’action avec Chris Hemsworth à Prague.
Pour Tyler Rake 2, Sam Hargrave a mis les bouchées doubles. Le premier volet contenait déjà un long plan séquence de 12 minutes, pour le second, ce sera (pratiquement) deux fois plus. Une des premières scènes du film s’étale en effet sur 21 minutes intenses durant lesquelles Tyler Rake (Chris Hemsworth) s’introduit dans une prison pour libérer la famille d’un dangereux membre de gang. Entre course poursuite en voiture, infiltration dans un train et combat avec des gangsters qui l’attaquent depuis un hélicoptère… La séquence ne manque pas d’action, comme le montre le teaser (à voir en bas de l'article).
“Une grande partie de notre énergie a été concentrée sur ce plan-séquence (...) on avait un vrai train avec des acteurs sur le toit, et plusieurs hélicoptères. Ça devait être méticuleusement chorégraphié et planifié”, a expliqué Sam Hargrave à Variety.
La séquence a été réalisée à Prague en extérieur, sur 29 jours. Les images du train à elles-seules ont demandé une semaine entière de tournage, et beaucoup de concentration. “Avec des trains à grande vitesse, ça peut vite passer de ‘tout va bien’ à une situation de mort potentielle”, précise le réalisateur. Pour éviter tout accident, une équipe de sécurité était sur place. Le lieu de tournage étant assez reculé, les hôpitaux n’étaient pas tout près. Mieux valait avoir des personnes qualifiées sur place, donc.
Bien qu’elle soit déjà impressionnante, cette scène devait être encore plus spectaculaire :
“Au début, il devait y avoir deux trains qui déraillent, mais quand on a commencé à penser logistique, on s’est rendu compte qu’un seul train allait déjà nous donner du fil à retordre”, avoue Sam Hargrave.
La scène a nécessité la présence de 400 personnes, 75 cascadeurs qui interagissent directement avec Chris Hemsworth, et d’autres réalisant des scènes de combat en arrière plan. Côté décors, tout était authentique : “c’était un vrai hélicoptère, avec cinq cascadeurs qui en sautent, et atterrissent sur un vrai train dans un décor réel”.
En revanche, on s’en doute, le cinéaste a bien dû faire des coupes au montage, tout en donnant l’illusion de ne jamais éteindre la caméra. Mais alors, combien il y en-a-t-il ? Le réalisateur ne donne pas le chiffre exact, mais une chose est sûre : il y en a plus de cinquante.
“Je voulais que la scène soit immersive et intense. Certes, je suis sûr que de nombreuses personnes auraient pu le faire en une seule prise, et ça aurait été encore plus impressionnant. Mais pour moi, le plus important c’était la sécurité. Du moment que l’on rentre chez nous en vie et qu’on peut aller travailler le lendemain, ça me va très bien”, conclut-il.
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