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Après le décès de son mari, Bastu, Brésilienne de 80 ans, se met à communiquer avec son fantôme. Malgré l’étourdissement suggéré par le titre, Tourbillon n’est rien d’autre qu’une succession de très longs plans fixes, de scènes de fêtes sombres et de
traditionnelles fredonnées par des femmes hors d’âge. Le tout compose finalement un mélange assez hypnotique, mais ne parvient pas à trouver sa voie entre documentaire, expérimentation non narrative et simple fiction.
Toutes les critiques de Tourbillon
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Rythmée par le cours infini de la rivière proche, le Sao Francisco, la magie endeuillée de "Tourbillon" opère ainsi sans qu'on y prenne garde.
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En lui façonnant un écrin à la plastique sublime — camaïeux de bleus et d'ocres, clairs-obscurs presque irréels —, les réalisateurs lui insufflent un peu de la magie chère à Carlos Fuentes et Gabriel García Márquez.
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Sur un synopsis aride (...) le film compose un beau poème musical et visuel. Un voyage sauvé du pittoresque par une mise en scène dessinée en naturalisme et onirisme.
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Le documentaire de Helvécio Marins Jr. et Clarissa Campolina évite l’écueil du pittoresque enjoué pour dessiner le portrait contrasté, entre énergie débordante et mélancolie profonde, d’une femme haute en couleur, digne des romans de García Márquez ou Juan Rulfo.
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Formellement abouti, ce premier film qui cherche à abolir la frontière entre documentaire et fiction est parfois trop conscient de sa forme au détriment du fond. Pour amateurs de cinéma contemplatif et exigeant.